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Madagascar: des affrontements entre voleurs de zébus et gendarmes font 15 morts

Madagascar: des affrontements entre voleurs de zébus et gendarmes font 15 morts

Des affrontements entre une bande armée de "Dahalos", les voleurs de zébus, et les forces de l'ordre, ont fait 15 morts, dont deux gendarmes, près d'Amboasary Sud, dans le sud-est de Madagascar, a annoncé dimanche la gendarmerie.

"Il y a eu deux cas de vol de bovidés" vendredi, a indiqué au cours d'une conférence de presse le chef d'état- major de la gendarmerie, le général Lumène Fidèle Rasolofo.

Le premier vol, de 150 zébus, s'est déroulé en début de matinée dans le village de Tranomaro. Il a été perpétré par 80 Dahalos armés de fusil de chasse.

"Lors de la poursuite des Dahalos par la gendarmerie et les villageois, il y a eu un affrontement (...) et la mort de 13 Dahalos", a indiqué le général.

Puis, à Mahaly, un second vol, de 300 zébus, a été commis.

Les Dahalos, au nombre d'une centaine, étaient opposés à seulement six gendarmes qui ont appelé en renfort la brigade de Tsivory.

Mais avant d'arriver sur place, les gendarmes de Tsivory se sont retrouvés face aux Dahalos. Le commandant de brigade et son adjoint ont été tués, a indiqué le général.

Tradition villageoise, le vol de zébu, qui était un moyen pour les jeunes gens de prouver leur virilité, a pris la dimension d'un trafic.

Plusieurs dizaines de personnes sont mortes dans les affrontements entre les forces de l'ordre et les Dahalos, conduits par l'insaisissable bandit Remenabila, héros romantique devenu ennemi public numéro un à Madagascar qui se terre avec ses hommes dans les zones inaccessibles du sud de la Grande Ile.

Le régime de transition dirigé par Andry Rajoelina avait déjà envoyé des forces spéciales sur place, en 2012, dans le cadre d'une opération dénommée "Tandroka" ou corne.

Une autre opération, dénommée "Coup d'arrêt", a été menée cette année, de mai à juin, après l'élection président Hery Rajaonarimampianina.

ts/jmc/sd

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