Les représentants du Comité international de la Croix-Rouge sont à l'endroit où se trouve le convoi humanitaire russe destiné à l'est de l'Ukraine, mais l'inspection n'a pas encore commencé, a déclaré une porte-parole du CICR à Moscou.
"Nos représentants sont avec le convoi. Pour l'instant ils n'inspectent pas le contenu" des camions, a dit à l'AFP Viktoria Zotikova.
"Un accord a été trouvé hier (samedi) sur les modalité de l'inspection, mais l'inspection officielle n'a pas encore commencé. Je doute qu'elle commence aujourd'hui" (dimanche), a-t-elle poursuivi.
Un représentant du ministère russe des Situations d'urgence en charge du convoi, Sergueï Karavaïtsev a également indiqué à l'AFP qu'un représentant de la Croix-Rouge était sur place mais qu'il ne "faisait que regarder".
"La situation avec le convoi n'a pas changé. La Croix-Rouge n'a pas commencé l'inspection", a aussi déclaré à Kiev Serguiï Astakhov, porte-parole des gardes-frontières ukrainiens qui sont également sur place.
Les quelque 300 camions russes, porteurs de 1.800 tonnes d'aide selon Moscou, sont bloqués depuis jeudi à une trentaine de km du poste-frontière russe de Donetsk, dans la localité russe de Kamensk-Chakhtinski.
Kiev et Moscou sont tombés d'accord sur "la façon de procéder à l'inspection du convoi" d'aide humanitaire, a déclaré samedi Pascal Cuttat, responsable du Comité international de la Croix-Rouge en Russie. La Croix-Rouge attend des "garanties de sécurité" pour le transport de l'autre côté de la frontière.
Et Kiev, qui a reconnu samedi soir la "légalité" du convoi russe, selon un communiqué publié sur le site internet du gouvernement, doit encore donner son feu vert officiel à l'entrée du chargement sur son territoire.
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