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Irak: Biden salue "une étape cruciale", affiche son soutien au président Massoum

Irak: Biden salue "une étape cruciale", affiche son soutien au président Massoum

Le vice-président américain Joe Biden a salué lundi, lors d'un appel téléphonique avec le président irakien Fouad Massoum, la nomination d'un nouveau Premier ministre qui constitue selon lui "une étape cruciale" dans le la formation d'un nouveau gouvernement.

Après des mois de blocage politique, le président irakien a chargé lundi Haïdar al-Abadi de former un nouveau gouvernement, écartant le très contesté Nouri al-Maliki.

"Le vice-président a réitéré les appels répétés du président Obama à la formation rapide d'un nouveau gouvernement plus ouvert qui sera en mesure de répondre aux inquiétudes légitimes de tous les Irakiens", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Lors de cet appel, M. Biden a souligné la volonté de M. Obama de "renforcer la coordination avec un nouveau gouvernement irakien et avec les forces de sécurité irakiennes pour contrer les avancées de l'Etat islamique (EI)".

Le Premier ministre sortant Nouri al-Maliki, sous le feu des critiques de l'administration américaine qui met en cause sa politique confessionnelle, n'est à aucun moment cité dans le communiqué de la Maison Blanche.

Lundi matin, Brett McGurk, le diplomate du département d'Etat chargé de l'Irak et de l'Iran, avait adressé les "félicitations" de Washington à Haïdar al-Abadi, l'appelant à "former un gouvernement et un programme d'envergure nationale aussi vite que possible".

M. Obama, qui a déclenché vendredi des frappes aériennes contre les jihadistes ultra-radicaux de l'EI dans le nord de l'Irak, a refusé de donner un calendrier précis de l'implication américaine, soulignant qu'elle était étroitement liée à la mise en place d'un gouvernement crédible à Bagdad.

"Le calendrier le plus important à mes yeux est celui qui permettra au gouvernement irakien d'être finalisé, car sans gouvernement irakien, il est très difficile pour les Irakiens de lutter contre l'EI", a-t-il affirmé samedi matin.

La formation d'un gouvernement d'union est réclamée à cor et à cri par la communauté internationale pour faire face à l'offensive lancée le 9 juin par les jihadistes sunnites de l'EI qui se sont emparés de pans de territoires en Irak et mènent des exactions contre les minorités religieuses, poussant à l'exode des centaines de milliers de personnes.

jca/gde

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