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Le Canada prend de nouvelles sanctions contre les intérêts russes

Le Canada prend de nouvelles sanctions contre les intérêts russes

Le Canada a annoncé mercredi de nouvelles sanctions économiques contre 22 sociétés et entités de Russie et d'Ukraine, dans les domaines bancaires et du transport aérien notamment, ainsi que des interdictions de voyager contre 19 dirigeants des deux pays.

En outre, le Premier ministre canadien Stephen Harper a souligné que son gouvernement se préparait à viser le secteur pétrolier russe.

Ottawa avait annoncé il y a une semaine son intention "d'exercer des pressions économiques et politiques encore plus fortes" contre les responsables présumés de la crise ukrainienne.

De fait, le gouvernement de Stephen Harper cible la banque de Moscou, la VTB Bank, la Banque agricole russe (Rosselkhozbank), le transporteur aérien Dobrolet (Bobrolyot), ou encore le Complexe hôtelier ukrainien NizhnyayaOreanda et plusieurs "sociétés d'Etat" établies en Crimée, région ukrainienne rattachée à la Russie.

Quatorze citoyens russes sont visés par des sanctions économiques et l'interdiction de se rendre au Canada, dont les directeurs des services de renseignement intérieurs russes (FSB), Alexandre Bortnikov, et extérieurs, (SVR) Mikhail Fradkov.

Cinq Ukrainiens sont également concernés par ces mesures. Il s'agit du ministre de l'intérieur de Crimée et de quatre dirigeants des régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.

Cela porte à 57 le nombre de Russes visés par les sanctions canadiennes et à 45 le nombre d'Ukrainiens.

"Le président (russe Vladimir) Poutine n'a donné aucune indication de son intention de respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine ou d'exercer son pouvoir sur les agents soutenus par la Russie, pour mettre fin à la violence en Ukraine", a déclaré dans un communiqué M. Harper.

"Au contraire, tout indique que malgré l'écrasement criminel du vol MH17, la Russie continue à fournir un soutien logistique et des armes perfectionnées à ses agents dans l'est de l'Ukraine", a-t-il ajouté.

Il a fait valoir que son gouvernement souhaitait "mettre en oeuvre des restrictions à l'exportation des technologies utilisées dans le secteur russe de l'exploration pétrolière et de l'extraction". "Ces restrictions seront imposées parallèlement par nos alliés", a-t-il indiqué.

sab/elm

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