Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Livraison d'armes: la France veut "répondre rapidement aux besoins du Liban" (Quai d'Orsay)

Livraison d'armes: la France veut "répondre rapidement aux besoins du Liban" (Quai d'Orsay)

La France s'est déclarée mardi prête à "répondre rapidement aux besoin du Liban", après un appel lancé par le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwahji, pour obtenir au plus vite une livraison d'armes.

"Nous sommes en contact étroit avec nos partenaires pour répondre rapidement aux besoins du Liban", a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Vincent Floreani.

"La France est pleinement engagée dans l'appui à l'armée libanaise, pilier de la stabilité et de l'unité du Liban", a-t-il dit lors d'un point de presse électronique.

"Elle a été à l'initiative du Groupe international de soutien au Liban, dont l'un des trois volets porte sur le renforcement des capacités militaires du Liban".

Cette déclaration française intervient après un appel lancé le jour même par le chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwahji, affirmant qu'il fallait que la France livre au plus vite les armes dont l'armée a besoin car la situation est devenue dangereuse.

"Nous avons besoin, dans la bataille actuelle, d'équipements, de matériel et de technologie dont nous ne disposons pas", a-t-il déclaré à l'AFP.

"Pour cela, il est nécessaire d'accélérer la fourniture d'aides militaires à travers la finalisation des listes des armes demandées à la France dans le cadre de l'accord de financement saoudien et de la conférence de Rome pour le soutien à l'armée" libanaise, a insisté le général.

Fin décembre, Ryad s'était engagé à octroyer trois milliards de dollars à l'armée libanaise afin que celle-ci, faiblement équipée, puisse se procurer des armes françaises. Depuis les discussions se sont enlisées sur l'établissement de la liste de matériel requis.

L'armée libanaise combat depuis samedi des jihadistes dans la région d'Aarsal, frontalière de la Syrie.

cr-ial/jh

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.