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Gaza: réunion informelle mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU

Gaza: réunion informelle mercredi à l'Assemblée générale de l'ONU

L'Assemblée générale des Nations unies tiendra mercredi une "réunion informelle" de ses 193 membres pour examiner la situation dans la bande de Gaza, a indiqué lundi une porte-parole de l'Assemblée.

Cette réunion a été convoquée à la demande du groupe des pays arabes à l'ONU.

L'Assemblée se réunira en plénière pour entendre des comptes-rendus de plusieurs hauts responsables des Nations unies, dont la Haut-commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay, Pierre Krähenbühl, chef de l'agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), et le coordinateur de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient, Robert Serry.

Ces personnalités devraient intervenir par vidéo-conférence. La réunion, qui commencera vers 10H00 locales (14H00 GMT) mercredi, ne devrait pas déboucher sur une décision ou le vote d'un texte.

Le groupe arabe continue parallèlement de travailler sur un projet de résolution sur Gaza mais aucune date n'a été fixée pour un vote au Conseil de sécurité, selon des diplomates. Ceux-ci soulignent que les négociations essentielles sur Gaza sont menées pour l'instant au Caire, pas à New York.

Profondément divisé, le Conseil n'a pas réussi jusqu'ici à adopter une résolution sur le conflit à Gaza, se contentant d'appeler à un cessez-le-feu humanitaire dans des déclarations non contraignantes.

Israël a lancé le 8 juillet dans la bande de Gaza une opération pour tenter de faire cesser les tirs de roquettes de groupes palestiniens vers son territoire et détruire les tunnels leur permettant d'intervenir sur le sol israélien.

En 28 jours d'hostilités, plus de 1.850 Palestiniens ont été tués et des milliers ont été blessés. Soixante-quatre soldats et trois civils ont été tués côté israélien.

Lors de sa dernière conférence de presse à Genève avant la fin de son mandat de six ans, jeudi dernier, Mme Pillay s'était montrée particulièrement critique envers Israël, accusé de défier le droit international dans sa guerre contre le Hamas. Mme Pillay avait cependant souligné que "les deux parties commettent de graves violations des droits de l'homme, qui pourraient constituer des crimes" en droit international.

avz/gde

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