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Equateur: quatre partis d'opposition interdits pour mauvais résultats électoraux

Equateur: quatre partis d'opposition interdits pour mauvais résultats électoraux

L'autorité électorale de l'Equateur a avalisé lundi le retrait du statut de parti politique à quatre formations d'opposition, dont celle de l'entrepreneur Alvaro Noboa, cinq fois candidat à la présidentielle, en raison de leurs résultats électoraux insuffisants.

La majorité des membres du Conseil électoral national (CNE) ont rejeté l'appel présenté par le Mouvement populaire démocratique (MPD, extrême-gauche, le Parti rénovateur action nationale (Prian, droite, auquel appartient M. Noboa), le Parti roldosiste équatorien (PRE, de l'ancien président destitué Abdala Bucaram) et de Rupture (centre-gauche, ex-allié du président socialiste Rafael Correa).

En juin, le CNE avait retiré leur statut à ces partis pour avoir réuni moins de 4% des suffrages lors des élections de 2013 et 2014, et ne pas disposer du minimum d'élus requis par la loi au Parlement, dans les conseils municipaux et les conseils locaux.

Dans un communiqué publié lundi, le CNE indique avoir rejeté les appels déposés par ces formations "faute de fondements juridiques" et confirme leur retrait de "registre permanent des organisations politiques".

Un appel devant la commission de contentieux du CNE est possible, précise l'organisme.

"Nous allons épuiser tous les recours internes contre cette décision inique et illégitime. Le MPD ne va disparaître ou se dissoudre à cause d'une décision bureaucratique prise par un gouvernement qui ne tolère pas l'opposition", a déclaré à l'AFP Ciro Guzman, dirigeant de cette formation.

Conséquences de cette décision, ces partis ne peuvent plus prétendre à des financements publics (les financements politiques privés sont interdits en Equateur) ni postuler à des élections ou faire campagne.

Elu fin 2006, le président Rafael Correa, figure de la gauche radicale latino-américaine, entretient des rapports houleux avec la presse privée et son opposition. Réélu en 2013 pour ce qu'il affirmait être son dernier mandat, il a demandé cette année au Parlement d'amender la Constitution afin de pouvoir à nouveau briguer la présidence en 2017.

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