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Rester dans une UE réformée, l'idéal pour la ville de Londres selon un rapport

Rester dans une UE réformée, l'idéal pour la ville de Londres selon un rapport

L'économie de Londres gagnerait à ce que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne, mais seulement si celle-ci se réforme en profondeur, selon un rapport commandé par le maire de Londres Boris Johnson et cité dimanche par la presse britannique.

Rédigé par le banquier Gerard Lyons, ce rapport préconise huit pistes de réformes qui vont au-delà des ambitions affichées par le Premier ministre David Cameron, affirment le Sunday Telegraph et le Sunday Times.

S'il est reconduit au 10, Downing Street après les élections générales en mai 2015, le leader conservateur a l'intention de renégocier les liens de Londres avec Bruxelles et d'organiser un référendum d'ici la fin 2017 sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE.

"Le meilleur scénario économique pour le Royaume-Uni pour les vingt prochaines années est d'appartenir à une UE profondément réformée", a jugé M. Lyons auprès du Sunday Telegraph.

"Mais l'alternative selon laquelle le Royaume-Uni quitterait l'UE en bons termes, en négociant des accords d'échange avec l'extérieur, n'est pas loin derrière", a-t-il estimé.

Selon lui, "le Royaume-Uni ne peut faire adopter une réforme significative de l'UE que s'il se montre résolu à la quitter".

M. Johnson devrait donner son soutien au rapport dans un discours mercredi à l'occasion de sa publication, selon ces hebdomadaires dominicaux.

Une source anonyme proche de Boris Johnson a indiqué au Sunday Times que le maire de Londres "est en faveur d'une renégociation à l'issue de laquelle nous resterions (dans l'UE) et perfectionnerions le marché commun".

"Il pense que c'est faisable en étant audacieux dans la renégociation et en ne montrant aucune crainte à l'idée d'une sortie", selon cette source.

Selon le Sunday Telegraph, le rapport de M. Lyons a constaté que Londres a un produit intérieur brut (PIB) de 350 milliards de livres (440 milliards d'euros), soit environ un cinquième du PIB britannique.

Cela pourrait grimper jusqu'à 640 milliards de livres en 2034 si le Royaume-Uni restait dans une UE réformée et orientée vers le commerce avec des marchés en expansion en dehors du groupe des 28 Etats membres, toujours selon le rapport.

Si le Royaume-Uni quittait l'UE pour décider seul de sa politique commerciale, le PIB atteindrait 614 milliards de livres.

Mais selon le rapport, si le Royaume-Uni restait dans une UE non réformée, le PIB de Londres atteindrait seulement 495 milliards de livres en 2034.

rjm/bap/mf

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