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Crash au Mali: arrivée à Paris des premiers restes humains pour identification

Crash au Mali: arrivée à Paris des premiers restes humains pour identification

Une première étape en vue de l'identification des victimes de l'accident d'Air Algérie le 24 juillet au Mali a été franchie vendredi avec l'arrivée à Paris des premiers restes humains, ont indiqué le Quai d'Orsay et le secrétariat d'Etat français aux Transports.

"Ce matin, les premiers éléments organiques et biologiques recueillis sur le site de la catastrophe par les spécialistes de la gendarmerie nationale et de la police scientifique, aux fins d'identification, sont parvenus à Paris", souligne un communiqué des deux ministères français.

Il s'agit de "la première étape de la procédure nécessaire à l'identification des restes des victimes françaises et étrangères, conformément à l'accord intervenu entre les autorités maliennes, algériennes et françaises et avec l'assentiment des autres pays concernés", ajoute le communiqué.

La catastrophe a fait 118 morts dont 54 Français, 23 Burkinabé, huit Libanais, six Algériens et six Espagnols.

Dans la région de Gossi, à environ 150 km de Gao (nord-est du Mali), où a eu lieu l'accident, des gendarmes, des policiers et une équipe du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), un organisme public français dont le rôle est de mener les enquêtes techniques pour déterminer les causes de l'accident, sont chargés de recueillir tout ce qui peut permettre d'avancer dans l'enquête et d'identifier les victimes grâce à leur ADN.

Parallèlement, ont poursuivi les deux ministères, les services français et leurs homologues et correspondants étrangers ont procédé au recueil de données nécessaires au processus d'identification. "Cette opération longue et délicate se poursuit avec la collaboration des familles des victimes", ont indiqué les deux ministères.

Le Liban a ainsi transmis l'ADN des parents de passagers originaires de ce pays tués dans le crash de l'avion d'Air Algérie, a fait savoir vendredi le ministère des Affaires étrangères de ce pays.

Le travail d'interprétation des données des boîtes noires de l'appareil avait débuté en début de semaine avec l'assistance notamment d'un expert des Etats-Unis (l'Etat du constructeur), d'un expert espagnol (le pays d'immatriculation de l'avion) et d'un expert algérien, a-t-on précisé à Paris.

L'avion, un McDonnell Douglas MD-83 loué par Air Algérie auprès de la société espagnole SwiftAir, était parti de Ouagadougou pour Alger et s'est écrasé 50 minutes après le décollage.

cr/blb/jeb

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