Le Hamas a accepté dimanche une trêve humanitaire de 24 heures dans la bande de Gaza, mais les bombardements continuent de se faire entendre.
Les deux parties se jettent mutuellement le blâme de la poursuite des combats. Selon l'armée israélienne, 11 roquettes ont été tirées de Gaza, dont une a été interceptée, depuis l'annonce de la trêve par le Hamas. Elles n'ont pas fait de victime.
En entrevue à la chaîne américaine CNN, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a accusé le Hamas de violer son propre cessez-le-feu.
« Nous attendons une réponse officielle de l'ennemi », a déclaré le porte-parole du Hamas à Gaza Sami Abou Zouhri, laissant entendre que le mouvement islamiste continuerait à tirer des roquettes tant qu'Israël n'aurait pas cessé ses opérations.
Le mouvement islamiste a annoncé plus tôt avoir accepté une trêve de 24 heures à compter 14 h [7 h heure de l'est], en réponse à la requête de l'ONU. Le Hamas avait rejeté jusqu'à présent une telle trêve, affirmant qu'il n'accepterait de la poursuivre au-delà de samedi soir que si les chars d'assaut israéliens quittaient la bande de Gaza.
Reprise des tirs dimanche matin
L'État hébreu avait pour sa part repris dimanche matin ses opérations militaires, mettant fin au cessez-le-feu qu'il avait initialement accepté de prolonger.
« À la suite des tirs incessants de roquettes par le Hamas durant la trêve humanitaire [...] l'armée va reprendre immédiatement son activité dans la bande de Gaza, dans les airs, sur la mer et au sol », a indiqué l'armée israélienne tôt dimanche matin.
Au moins dix Palestiniens ont été tués depuis la reprise des affrontements selon les services d'urgence locaux. Au cours de la nuit, l'armée israélienne a aussi annoncé la mort d'un soldat qui a été atteint par un tir de mortier.
Cela porte le bilan à plus de 1060 Palestiniens et 43 soldats israéliens morts depuis le début des hostilités le 8 juillet.
Fuyant les hostilités, près de 170 000 habitants de Gaza, soit quasiment 10 % de la population, ont trouvé refuge dans des locaux de l'ONU.
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