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Tunisie: la dépouille d'un soldat tué remise par erreur à une autre famille

Tunisie: la dépouille d'un soldat tué remise par erreur à une autre famille

La dépouille de l'un des 15 soldats tunisiens tués cette semaine dans une attaque "terroriste" a été remise par erreur samedi à la famille d'une autre victime, ont indiqué le frère de l'un des militaires et le ministère de la Défense.

La famille s'est rendu compte de l'erreur après avoir ouvert le cercueil, a dit à l'AFP le frère de Zaki Saïdani, un militaire originaire de Métlaoui, dans le centre-ouest du pays.

"Mon frère avait une tache de naissance sur la joue droite et le corps qui nous a été remis n'en portait pas", a affirmé Mahmoud Saïdani.

"L'information est vraie. Il y a eu une erreur quelque part", a confirmé à l'AFP le chargé de la communication au ministère de la Défense, Rachid Bouhoula assurant que les autorités cherchaient à déterminer les causes de l'erreur et la corriger.

Furieux, des proches du soldat ont invectivé les responsables présents sur place, dont le gouverneur de Gafsa (centre-ouest), les obligeant à quitter les lieux, selon un correspondant de l'AFP sur place.

L'assaut qui a fait 15 morts mercredi est le pire dans l'histoire de l'armée tunisienne.

D'après les autorités, de 40 à 60 "terroristes" armés de mitrailleuses, de grenades et de lance-roquettes ont ouvert le feu à l'heure de la rupture du jeûne du ramadan sur des soldats sur le mont Chaambi, à la frontière avec l'Algérie, une région montagneuse où l'armée tente de neutraliser depuis un an et demi un groupe accusé de liens avec Al-Qaïda.

Des milliers de Tunisiens ont défilé depuis dans plusieurs villes du pays pour dénoncer le terrorisme tandis que les autorités ont promis que "ce crime ne resterait pas impuni".

Le ministère de l'Intérieur a indiqué samedi dans un communiqué que 63 personnes "recherchées pour des affaires de terrorisme" avaient été arrêtées vendredi soir, sans préciser si elles avaient un lien avec l'attaque.

str-iba/feb

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