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Le système de missiles ukrainiens était actif le jour du crash de l'avion malaisien (Ministère russe de la Défense)

Le système de missiles ukrainiens était actif le jour du crash de l'avion malaisien (Ministère russe de la Défense)

Le système de missiles ukrainiens était actif jeudi, le jour du crash de l'avion malaisien, qui transportait près de 300 personnes, dans l'est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le service de presse du ministère de la Défense.

"Les moyens de détection radio russes ont enregistré le 17 juillet une activité au niveau de la station radar Koupol, travaillant en liaison avec les systèmes de missiles Bouk-M1", a indiqué le ministère, cité par les agences russes.

Selon le ministère, cette station radar se trouvait à une trentaine de kilomètres de Donetsk, grande ville de l'est ukrainien, située non loin du lieu du crash, dans une zone où des combats opposent les forces loyalistes aux rebelles prorusses.

"Par ailleurs, les particularités techniques du Bouk-M1 lui permettent d'échanger des informations sur les objectifs aériens avec les autres éléments d'un même système", ajoute cette même source.

Dès lors, des tirs de missiles peuvent être effectués de plusieurs endroits.

Le ministère ne précise cependant pas si des tirs ont concrètement eu lieu.

Après le drame, les autorités de Kiev et les rebelles se sont aussitôt accusés réciproquement d'être à l'origine d'un éventuel tir de missile, sans qu'aucun élément matériel ne permette d'en attribuer solidement la responsabilité à l'une parties en conflit.

lap/nm/fw

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