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Ukraine: Porochenko dit avoir le soutien de Berlin et Washington

Ukraine: Porochenko dit avoir le soutien de Berlin et Washington

Le président ukrainien Petro Porochenko a assuré avoir le soutien de l'Allemagne et des Etats-Unis pour ses actions dans l'est du pays en proie à une insurrection armée prorusse alors que que sommet européen devrait étudier mercredi de nouvelles sanctions contre la Russie.

M. Porochenko s'est entretenu tard mardi au téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel et le vice-président américain Joe Biden afin de voir "quel soutien pourrait apporter (à l'Ukraine) la communauté internationale à la veille du Conseil européen", a annoncé mercredi la présidence.

Il a dit à Mme Merkel que "des armes et des combattants continuaient d'arriver en Ukraine depuis la Russie" et la chancelière l'a assuré que l'Ukraine aurait "un soutien ferme" de la part de l'Union européenne" lors de la réunion mercredi à Bruxelles, selon la présidence ukrainienne qui ne précise pas si ce soutien concerne les sanctions contre la Russie souhaitées par Kiev.

M. Porochenko a également parlé à Mme Merkel de "deux tentatives" mardi d'organiser une visioconférence du groupe de contact (Ukraine, Russie, OSCE) avec les séparatistes prorusses, indique la présidence.

M. Biden a pour sa part assuré que les Etats-Unis allaient "continuer de soutenir l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine et agir avec insistance pour élaborer une position solidaire avec l'Union européenne" sur l'Ukraine, selon la présidence.

Les Etats-Unis ont laissé entendre mardi soir qu'ils pourraient durcir unilatéralement leurs sanctions contre la Russie si l'UE ne les suivait pas dans leur démarche, destinée à faire plier Moscou sur l'Ukraine.

L'Ukraine elle-même a demandé mardi de nouvelles sanctions européennes contre la Russie, accusée de soutenir les séparatistes.

L'UE a jusqu'ici interdit la délivrance de visas et gelé les avoirs d'une soixantaine de personnalités russes et ukrainiennes impliquées dans l'escalade du conflit entre les deux pays, mais sans imposer de sanctions économiques d'envergure sur certains secteurs, une étape connue à Bruxelles comme la phase trois.

neo/jh

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