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Iran: un dissident libéré pour raison de santé (agence)

Iran: un dissident libéré pour raison de santé (agence)

Le dissident iranien Mehdi Khazali, qui purgeait depuis juin une peine de prison de six ans pour avoir critiqué le régime, a été libéré "pour raisons de santé" après une grève de la faim, a rapporté lundi l'agence officielle Irna.

"Le représentant du parquet et un médecin se sont rendus au chevet de mon client et ont considéré que la poursuite de son emprisonnement était dangereux pour sa santé", a déclaré Mostafa Tork-Hamedani, l'avocat de M. Khazali, qui avait été transféré à l'hôpital après sa grève de la faim.

"Actuellement, il est libre", a ajouté l'avocat.

En octobre 2013, il avait été condamné à six ans de prison pour "propagande contre la sécurité nationale" et "propagande contre le régime". Il a été arrêté le 20 juin et envoyé en prison pour purger sa peine.

Mehdi Khazali, 48 ans, avait déjà été arrêté en janvier 2013 pour la troisième fois en deux ans pour une précédente condamnation avant d'être libéré sous caution en juin de la même année.

Médecin de profession et vétéran de la guerre Iran-Irak (1980-88), Mehdi Khazali est le fils de l'ayatollah Abolghassem Khazali, un important religieux connu pour ses positions ultraconservatrices. L'ayatollah Khazali a désavoué les prises de positions de son fils, notamment ses critiques sur la situation des droits de l'Homme dans le pays.

Il critiquait régulièrement l'ex-président Mahmoud Ahmadinejad sur son blog mais aussi sur la BBC Persian ou Voice of America (VOA), des médias interdits en Iran. Il avait été arrêté en 2009 pour sa participation au mouvement de protestation contre la réélection controversée du président Ahmadinejad.

De nombreux dissidents, responsables réformateurs, journalistes et activistes des droits de l'Homme ont été arrêtés ces dernières années en Iran.

Une quinzaine d'entre eux ont été graciés à la mi-septembre, un mois après l'entrée en fonction du président Hassan Rohani, qualifié de modéré. Elu en juin 2013 avec le soutien d'une coalition de modérés et réformateurs, M. Rohani a promis des réformes notamment une libéralisation politique et culturelle.

sgh/cyj/feb

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