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«Stage Fright», la comédie musicale de l'horreur (PHOTOS)

«Stage Fright», la comédie musicale de l'horreur (PHOTOS)
Les Films Séville

Prenez le film Le Fantôme de l’opéra, mélangez-le avec The Rocky Horror Picture Show, ajoutez-y une dose de Glee et vous voilà avec Stage Fright, un film d’horreur au rythme endiablé. Réalisée par Jérôme Sable avec une trame sonore cosignée avec son acolyte Eli Batalion, l’œuvre disponible en DVD est un pur pastiche des slashers américains.

Jérôme Sable a toujours eu l’horreur dans la peau. «Déjà au secondaire, je visionnais tout ce qui me passait sous la main, déclare-t-il en entrevue téléphonique. Et puis à 26 ans, j’ai commencé à réaliser des petits films.»

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«Stage Fright»

«Stage Fright»

Mais avant de se lancer au cinéma, le Montréalais de 34 ans aujourd'hui installé à Los Angeles va passer dix ans à travailler dans le monde du théâtre. «C’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance d’Eli Batalion qui aime beaucoup les comédies musicales. On a écrit des pièces de théâtre ensemble. Et puis, un jour, on a décidé de faire un court métrage.»

Titrée The Legend of Beaver Dam, l’œuvre de 12 minutes présentée en ouverture du Midnight Madness au TIFF en 2010 va conquérir les festivals à travers le monde. «Le film a eu un impact incroyable sur notre carrière. C’est là enfin qu’on a eu l’idée de réaliser notre premier long métrage.»

Le réalisateur, toujours accompagné de son collègue Eli Batalion, décide alors de fusionner leurs passions réciproques, soit la comédie musicale et le genre épouvante. «On trouvait l’idée intéressante, surtout qu’on savait que le récit allait se dérouler dans un endroit propice à mélanger plusieurs styles cinématographiques.»

Stage Fright nous entraîne au cœur d’un camp d’été pour artistes. On y fait la connaissance de Camilla Swanson, une jeune fille qui compte bien faire sa place pour devenir chanteuse à Broadway comme sa regrettée mère, alors grande diva tuée par un mystérieux tueur en série. «Les camps d’été ont souvent inspiré le cinéma d’horreur des années 70 et 80. Les adolescents sont des personnages extrêmes et leurs réactions par rapport au danger sont souvent épidermiques.»

Mais les jeunes qui se retrouvent dans le camp sont de futurs artistes qui chantent à longueur de journée comme dans la série à succès Glee, jusqu’au jour où des meurtres inexpliqués font leur apparition. «On trouvait la fusion entre ces deux univers plutôt naturel. Le monde très particulier du théâtre est généralement composé de personnes qui vivent quasiment en autarcie. Les enfermer dans ce genre de camp nous semblait alors logique.»

Le réalisateur voit surtout son film comme un clin d’œil à des classiques tels The Rocky Horror Picture Show ou Le Fantôme de l’opéra. «Je porte un énorme respect pour ces œuvres dont notre propre film rend un bel hommage. Et puis, Stage Fright n’est pas sérieux. C’est surtout une caricature sanglante qui invite le public averti à venir célébrer un bon moment de cinéma.

Stage Fright – Les Films Séville – Drame d’horreur – Disponible à la vente sur Blu-Ray et DVD – 2014 – Canada.

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