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Tour de France - Trentin, un Italien à l'accent belge

Tour de France - Trentin, un Italien à l'accent belge

L'Italien Matteo Trentin, vainqueur de sa deuxième étape sur le Tour de France vendredi à Nancy, est un grand amateur des classiques du Nord qui s'est épanoui dans la formation belge Omega Pharma.

Deux Tours de France, deux victoires d'étape. Recruté comme équipier, il est devenu un maillon essentiel du train de Mark Cavendish mais il s'avère être bien plus encore.

L'an dernier, il avait bénéficié d'un bon de sortie et en avait tiré le maximum en s'imposant à Lyon. Cette année, "Cav" a quitté le Tour dès la première étape, les cartes ont été redistribuées et il n'a pas mis longtemps pour coiffer au poteau Peter Sagan sur l'un de ses terrains de jeu préférés.

On n'arrête pas le solide Trentin comme ça.

Quand, dans sa jeunesse, ses équipes ne voient pas d'un bon oeil qu'il aille faire des compétitions de cyclo-cross en Belgique, il prend un camping-car avec un ami et parcourt par ses propres moyens les 1200 kilomètres depuis son Trentin natal.

Quand il veut partir en vacances au Brésil, pendant l'hiver 2012, mais qu'aucun de ses amis n'est disponible, il prend son sac à dos et part seul.

Quand, un an plus tôt, la Quick Step (ancêtre d'Omega Pharma) le contacte, personne ne peut lui faire changer d'avis. "Je voulais une équipe belge. La Quick Step s'est présentée par hasard. D'autres équipes se sont manifestées mais ça ne m'intéressait pas", confiait alors le champion d'Italie espoirs, entraîné chez les amateurs par Paolo Slongo, aujourd'hui coach du maillot jaune Vincenzo Nibali.

Dans la formation belge, cet étudiant en sciences du sport a trouvé tous les arguments pour assouvir sa passion: courir -et gagner- les classiques comme Paris-Roubaix et le Tour des Flandres. Sixième du "Ronde" espoirs en 2011, il n'a pas encore connu la consécration dans ces courses. Mais il n'a que 24 ans.

A ses qualités de coureur de cyclo-cross, il a en effet ajouté la science du +finish+, apprise aux côtés de Cavendish. "Il m'a enseigné de toujours attendre le bon moment pour lancer son sprint", expliquait-il l'an dernier après sa victoire lyonnaise.

Depuis, il se révèle. Après une victoire sur le Tour de Suisse cette saison, il a glané une nouvelle victoire de prestige vendredi. Et il en attend d'autres.

sva/jm/bvo

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