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Kenya: nouvelle attaque contre un village de la côte, pas de victimes

Kenya: nouvelle attaque contre un village de la côte, pas de victimes

Des hommes armés ont attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi, sans faire de victimes, un village de la côte kényane, région frappée récemment par une série de raids meurtriers, a-t-on appris de source officielle.

Une dizaine d'hommes armés ont attaqué le village de Pandanguo, dans la région de Mpeketoni, localité où une cinquantaine de personnes avaient été massacrées à la mi-juin. L'attaque de Pandanguo est la dernière en date sur la côte de l'océan Indien (sud-est), proche de l'archipel touristique de Lamu.

"Les assaillants lourdement armés ont attaqué le village aujourd'hui (vendredi) vers une heure du matin (jeudi vers 22H00 GMT) et ont désarmé six auxiliaires de police", a déclaré à l'AFP Kaviha Charo Karisa, un représentant de l'Etat dans la région.

"Ils ont brûlé plusieurs maisons, dont une école et un dispensaire, et ont aussi volé des gens dans le village" avant de s'enfuir, a-t-il indiqué.

"Il n'y a pas eu de victimes", a-t-il ajouté, ce qu'a confirmé la Croix-Rouge kényane.

La région côtière a subi depuis la mi-juin une série d'attaques qui ont fait, selon la Croix-Rouge, au moins 87 morts.

Les islamistes shebab ont revendiqué la plupart des raids meurtriers, affirmant agir en représailles contre l'intervention de l'armée kényane en Somalie, où elle combat ces insurgés dans le cadre d'une force militaire de l'Union africaine (Amisom).

Malgré les témoignages de survivants accréditant l'implication des shebab, le président kényan Uhuru Kenyatta a accusé des "réseaux politiques locaux" liés à des "gangs criminels".

Lundi soir, des hommes armés avaient incendié les bureaux d'une réserve naturelle privée proche de Lamu, sans faire de victimes.

Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, l'archipel de Lamu est l'un des joyaux du tourisme kényan mais est déserté par les visiteurs étrangers en raison de la récente vague de violences.

rk-tmo/de

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