Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Irak: les autorités kurdes qualifient le Premier ministre d'"hystérique", réclament son départ

Irak: les autorités kurdes qualifient le Premier ministre d'"hystérique", réclament son départ

Un porte-parole du président de la région autonome du Kurdistan a accusé jeudi le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, d'être "devenu hystérique" après qu'il a accusé les Kurdes d'abriter des jihadistes.

M. Maliki "est devenu hystérique et a perdu l'équilibre", selon un communiqué publié sur le site de la présidence kurde appelant le Premier ministre à "s'excuser auprès du peuple irakien et à démissionner".

Des insurgés menés par les jihadistes de l'Etat islamique (EI) ont lancé il y a plus d'un mois une offensive fulgurante, s'emparant de pans entiers du pays et plaçant M. Maliki sous le feu de critiques internes et internationales, l'accusant d'avoir mené une politique confessionnelle propice aux divisions.

"Vous avez détruit le pays, et quelqu'un qui a détruit le pays ne peut pas sauver le pays des crises", poursuit le communiqué, au lendemain de déclarations de M. Maliki dans lesquelles il a assuré qu'Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, était devenue un "quartier général pour l'Etat islamique (EI)".

Le Premier ministre avait également fustigé la proposition du président du Kurdistan irakien d'un référendum d'indépendance, formulée après que les forces kurdes se sont emparés de territoires disputés à l'autorité de Bagdad à la faveur de l'offensive jihadiste.

L'avancée des jihadistes, les volontés de sécession kurde et l'impasse dans laquelle se trouve le processus de formation d'un gouvernement menacent sérieusement le pays d'éclatement, selon plusieurs analystes.

psr/jmm/faa/cbo

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.