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Irak: l'Iran prêt à coopérer avec Washington selon Rafsandjani

Irak: l'Iran prêt à coopérer avec Washington selon Rafsandjani

L'Iran est prêt à coopérer avec les Etats-Unis sur le dossier irakien, où le régime est confronté à l'insurrection de l'"Etat islamique", a affirmé mercredi l'ancien président iranien Akbar Hachémi Rafsandjani.

"Nous partageons avec les Etats-Unis les mêmes problèmes (concernant l'Irak). Il n'y a pas d'obstacle à notre coopération. Nous coopérerons si nécessaire", a déclaré M. Rafsandjani dans un entretien accordé au grand quotidien japonais Asahi Shimbun.

"Si les Etats-Unis prennent une décision concernant l'Irak et s'ils ont besoin de notre coopération, nous négocierons" cette coopération, a-t-il poursuivi, citant des domaines possibles: "partage d'informations et d'expérience, soutien mutuel en terme de finances et de technologies".

L'ex-président a insisté sur le fait que les deux pays "partageaient" des points de vue concernant la situation en Irak même s'il "existe des différences politiques" entre Téhéran et Washington concernant la situation en Syrie.

De "brèves discussions" sur la crise en Irak ont eu lieu à la mi-juin entre Américains et Iraniens à Vienne, en marge de leurs négociations sur le programme nucléaire de Téhéran.

"L'avenir dira si nous voulons continuer à parler avec l'Iran de l'Irak", a commenté la porte-parole de la diplomatie américaine, Marie Harf.

De leur côté le Pentagone et la Maison Blanche avaient alors souligné qu'aucune coordination des actions militaires entre les Etats-Unis et l'Iran n'était à l'ordre du jour.

A peu près à la même période, l'Iran avait conditionné une éventuelle coopération avec Washington sur le dossier irakien à la réussite des pourparlers en cours sur le programme nucléaire iranien.

Les discussions 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) sur le nucléaire iranien "sont un test de confiance", avait alors déclaré à Oslo le chef de cabinet du président de la République iranienne, Mohammad Nahavandian.

Depuis six mois, les intenses négociations entre le groupe 5+1 et l'Iran visent à déboucher sur un accord garantissant aux grandes puissances que Téhéran ne cherche pas à se doter de la bombe atomique, en échange de la levée de sanctions internationales qui privent l'Iran de milliards de dollars de revenus du pétrole.

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