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Festival international de percussions de Longueuil: cinq questions à Mélissa Lavergne

FIP: cinq questions à Mélissa Lavergne
Laurence Labat

Tambours, djembés, maracas, congas et autres instruments de la même famille se feront entendre pendant le Festival international de percussions de Longueuil (FIP), qui se tiendra sur la rue Saint-Charles, du 6 au 13 juillet.

L’événement, qui en est à sa 13e édition, vibrera cette année sous les rythmes du Japon. Pendant huit jours – la fête a été allongée de deux journées depuis l’an dernier, en raison de son succès -, près de 700 artistes feront découvrir la culture nippone, ses musiques, ses saveurs, ses œuvres et ses traditions à travers une multitude de spectacles, d’expositions et d’activités. Président d’honneur du FIP, le docteur Richard Béliveau, passionné par les Samouraïs, offrira une conférence portant sur les codes d’honneur qui régnaient jadis chez ces guerriers japonais, et Monsieur Tatsuo Arai, Consul Général du Japon, dirigera aussi une discussion traitant de la culture pop japonaise.

La percussionniste Mélissa Lavergne est ambassadrice du FIP depuis cinq ans, mais est une habituée du rassemblement depuis 12 ans et compte passer beaucoup de temps sur place dans les prochains jours. En guise d’invitation au public de partout à la rejoindre, la sympathique musicienne a répondu aux questions du Huffington Post Québec.

Mélissa, comment avez-vous commencé à vous intéresser aux percussions?

«Je viens d’une famille très musicale. La musique a toujours été comme une seconde nature, pour moi. Mais je suis réellement tombée amoureuse des percussions à l’âge de 15 ans, en entrant à la Maison du djembé, un magasin de la rue Saint-Laurent, après que le vendeur m’eut fait une démonstration. J’ai dit à ma copine : “On prend un cours?” Et hop, c’était déjà parti!»

En tant qu’habituée, en quoi considérez-vous que le FIP est un événement rassembleur et accessible, même pour ceux qui ne connaissent pas les percussions?

«J’ai toujours trouvé que ce qui rend le festival singulier, ce sont ses côtés instructif, participatif et… percussif! Que vous soyez un parfait néophyte de la percussion ou un professionnel de la chose, vous allez y trouver votre compte, puisqu’on offre autant des spectacles à regarder et apprécier que des classes de maîtres pour les avancés et les débutants désirant essayer. Vraiment, il y a des activités pour tous les goûts et tous les âges!»

Quelle est, selon vous, la meilleure façon d’apprivoiser ce style d’instruments pour les curieux qui voudraient s’y initier?

«Venir au spectacle d’ouverture, le 8 juillet, qui se tiendra à l’intérieur du Kokoro, dans L’Hôte Zone (le site payant du FIP). J’offrirai une prestation participative avec Arashi Daiko et mes invités. Ce sera une soirée complètement unique, où les véritables vedettes seront les festivaliers, car ils seront assis dans la salle et munis d’un instrument pour accompagner les artistes sur scène. Une vraie immersion percussive à ne pas manquer!»

Cette année, le pays à l’honneur au FIP est le Japon. Vous qui avez beaucoup voyagé, quel est votre rapport avec ce pays?

«Je n’ai malheureusement pas eu la chance d’y aller encore, mais c’est clairement dans mes projets futurs! J’ai toujours voulu approfondir mes connaissances du taiko (tambour traditionnel japonais), et l’édition 2014 du FIP me donnera une belle occasion de commencer le travail, avec tous les grands maîtres qui seront sur place toute la semaine. J’ai très hâte, aussi, d’explorer les aspects plus zen de la culture japonaise, comme le shinobue (flûte de bambou), et le shamisen (instrument à cordes), deux autres instruments traditionnels japonais qui seront à l’honneur cette année à Longueuil.»

Mis à part ce que vous avez déjà nommé, quelles sont les activités que vous ne voudrez absolument pas manquer au FIP la semaine prochaine?

«En plus du show participatif d’ouverture, la grande soirée du samedi réunissant sur scène toutes les têtes d’affiche du festival, ainsi que la classe de maître techno, où on explorera toutes les richesses des percussions électroniques Roland, le 11 juillet. C’est normal, puisque c’est moi qui dirige ces soirées! (rires) Mais il y a aussi les spectacles d’Arashi Daiko, de la chanteuse reggae japonaise Likkle Mai et d’Oki Kano, qui sont pour moi des incontournables de cette édition. Je conseille par ailleurs à tous les amoureux de la batterie et des percussions d’aller à la classe de maître de Mario Roy, un super professeur avec qui j’ai eu la chance d’étudier cette année. Et les conférences du docteur Béliveau sur les Samouraïs, et la soirée Métissage au Kokoro… Dur, dur de choisir!»

Après le FIP, Mélissa Lavergne participera aux Jeux de la Francophonie (23 au 27 juillet), au Festival d’Orford (jusqu’au 17 août) et au Festival Musique du Bout du Monde à Gaspé (7 au 10 août). À l’automne, elle sera directrice musicale de la nouvelle émission de variétés de TVA, Sur invitation seulement, animée par Stéphane Rousseau, elle reprendra sa place au sein du groupe de musiciens de Belle et Bum, à Télé-Québec, et tiendra à nouveau sa chronique musicale à Entrée principale, à ICI Radio-Canada Télé.

Pour connaître toute la programmation du 13e Festival international de percussions de Longueuil, consultez le percussions.ca.

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