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Wall Street opte pour la prudence au début d'une semaine chargée

Wall Street opte pour la prudence au début d'une semaine chargée

Wall Street s'est montrée hésitante tout au long de la séance lundi, faisant preuve de retenue à l'orée d'une semaine écourtée par un jour férié mais chargée en indicateurs économiques: le Dow Jones a cédé 0,15% et le Nasdaq s'est adjugé 0,23%.

Selon les résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a lâché 25,24 points, à 16.826,60 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 10,25 points, à 4.408,18 points.

L'indice élargi S&P 500 a quant à lui reculé de 0,04%, ou 0,73 point, à 1.960,23 points.

"Les salles de marché sont en général restées assez calmes, les indices n'ont pas beaucoup bougé", a observé Michael James de Wedbush Securities.

Les indices ont oscillé autour de l'équilibre tout au long de la journée, témoignant de la prudence des opérateurs en ce début d'une semaine marquée par une salve de statistiques économiques de taille.

Les premiers chiffres publiés lundi n'ont pas déçu: l'activité économique dans la région de Chicago (nord) s'est légèrement moins repliée que prévu en juin, et, dans le secteur jugé crucial de l'immobilier, les ventes de logements ont connu en mai leur plus forte poussée depuis quatre ans.

Dès mercredi, l'attention du marché se tournera vers l'emploi, avec les données ADP sur le secteur privé, suivies jeudi des inscriptions hebdomadaires au chômage jeudi, et surtout des statistiques mensuelles très attendues sur le marché de l'emploi en juin. Habituellement publiées chaque premier vendredi du mois, elles ont été avancées à jeudi en raison de la fête nationale américaine, le 4 juillet.

Les marchés financiers américains resteront clos pour ce jour de commémoration de l'indépendance américaine, avec une fermeture anticipée de Wall Street la veille.

Malgré le ton prudent des échanges, "il est intéressant de voir qu'il n'y a aucune prise de bénéfices (...) alors que le marché aurait toutes les raisons de le faire après une hausse de quelque 6% des profits sur le S&P 500 sur le premier semestre", a relevé Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.

Selon lui, "personne n'a envie" de vendre "car tout le monde craint que le marché continue à monter" dans un contexte d'accélération de la croissance et d'une inflation toujours basse, a-t-il expliqué.

Le fait que le Nasdaq parvienne dans cet environnement à s'en tirer mieux que le Dow Jones et le S&P500 "est en ligne avec la +sur-performance+ de l'indice observée tout au long du mois de juin", a par ailleurs noté Michael James.

Le marché obligataire a progressé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,516% contre 2,532% vendredi soir, et celui à 30 ans à 3,338% contre 3,365% en fin de semaine dernière.

jum/sl/rap

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