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France: hospitalisation d'un ex-gendarme et conseiller de chefs d'Etat africains après une intervention de la police

France: hospitalisation d'un ex-gendarme et conseiller de chefs d'Etat africains après une intervention de la police

L'ex-officier de la gendarmerie française Paul Barril, qui a conseillé différents chefs d'États notamment en Afrique, a été hospitalisé lundi dans le sud de la France après une intervention de la police d'élite, sollicitée par des pompiers pour le maitriser.

Il y a eu "un enchaînement malheureux" des événements, a expliqué à l'AFP l'avocate de Paul Barril, 68 ans, Me Sophie Jonquet. "Suite à un ennui de santé, les pompiers ont été appelés" à son domicile d'Antibes. "Ils ont constaté la présence d'armes, ce qui a déclenché une espèce de +tsunami policier+".

C'est un problème lié à son traitement médicamenteux pour la maladie de Parkinson qui avait déclenché l'appel aux pompiers, a-t-elle précisé.

"Le GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale) est intervenu et après, ne comprenant pas trop ce qui se passait, les choses ont pris un peu de temps. Les choses se sont terminées naturellement, tout va bien. Paul Barril a été évacué à l'hôpital suite à son ennui de santé", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il "n'y a aucun blessé" et que personne n'a été séquestré.

En mars, Paul Barril avait confié à l'AFP être très malade, atteint de la maladie de Parkinson, et sous traitement médical lourd. "Je ne me laisserai pas mettre sur une chaise roulante, j'arrêterai la machine avant", avait-il alors affirmé.

Des sources policière et proche de l'enquête avaient en début de matinée affirmé que l'ex-officier de gendarmerie s'était retranché seul et armé chez lui. Après des négociations avec le GIPN, ces sources avaient indiqué que l'ancien gendarme s'était rendu sans incident.

Paul Barril avait participé à la création du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) en 1974, avant de se reconvertir dans la sécurité privée, notamment en Afrique et plus particulièrement au Rwanda, où son rôle pendant le génocide de 1994 reste très controversé.

tlg/cho/prh/jh

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