Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le Nigeria favorable à l'abandon des charges contre le fils de l'ex-dictateur Abacha

Le Nigeria favorable à l'abandon des charges contre le fils de l'ex-dictateur Abacha

Le Nigeria a défendu jeudi sa décision d'abandonner les charges contre Mohammed Abacha, le fils de l'ancien dictateur Sani Abacha, accusé de détournement de fonds, assurant qu'elle permettrait de récupérer "plus facilement" près d'un milliard de dollars, dérobés et dissimulés à l'étranger.

L'arrêt des poursuites contre Mohammed Abacha, la semaine dernière à Abuja, est intervenue après que la famille de l'ancien dictateur eut retiré une plainte en Europe sur la même affaire.

Le retrait de la plainte est intervenu après la décision du Liechtenstein il y a une semaine de rendre au Nigeria 167 millions d'euros, détournés par l'ancien président Sani Abacha dans les années 1990, une somme qu'Abuja réclamait depuis 14 ans.

Mohammed Abacha était poursuivi par les autorités nigérianes dans le cadre de ce détournement.

La justice fédérale du Nigeria a indiqué jeudi dans un communiqué que l'abandon des charges contre Mohammed Abacha "permettrait de récupérer plus facilement la somme de 380 millions faisant l'objet d'une procédure au Luxembourg et de 550 millions saisis par la justice américaine".

Sani Abacha, qui a dirigé le Nigeria de 1993 jusqu'à sa mort en 1998, est soupçonné d'avoir détourné la somme colossale d'environ 1,6 milliard d'euros, puisant notamment dans les caisses de la banque centrale.

Le communiqué de la justice du Nigeria a démenti que la famille Abacha ait été autorisée à quitter le pays avec les fonds détournés, assurant qu'elle voulait au contraire récupérer les fonds.

ola-ade/bir

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.