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Aux prises avec des problèmes financiers, la Grèce envisagerait de vendre ses plages

La Grèce envisagerait de vendre ses plages
AFP

Aux prises avec de graves problèmes financiers, la Grèce aurait mis en vente une centaine des plus belles plages du pays. Bien que l'État grec ait démenti la démarche, de nombreuses voix s'élèvent au pays pour dénoncer cette éventuelle transaction.

Selon la TAIPED, l'agence chargée des privatisations en Grèce, les 110 plages répertoriées sur son site Internet ne seraient pas à vendre. Elle explique que ces plages ont été mises dans son catalogue seulement pour des « raisons de transparence », mais les Grecs n'y croient pas.

Plus de 200 000 signatures ont été déjà rassemblées dans le cadre d'une pétition pour s'opposer à la vente à des intérêts privés du patrimoine naturel du pays.

« On a déjà massacré la santé, on massacre l'éducation, on a déjà massacré les retraites, massacré les salaires, massacré beaucoup d'espoir en Grèce. Un des meilleurs espoirs qu'a encore la Grèce c'est de pouvoir conserver un tourisme différent et le risque de cette loi c'est de massacrer aussi ça », explique Olivier Drot, qui a fondé un site Internet pour sauver le patrimoine naturel de la Grèce.

Pendant ce temps, le Parlement grec s'apprête à autoriser une loi qui permettra le bétonnage des plages pour attirer davantage d'investisseurs.

« On nous répond que les nouveaux touristes, les Russes, les Chinois veulent des hôtels sur l'eau, sur la plage, et non à côté de l'eau. Et on va leur donner juste parce que les touristes le demandent? Non, bien sûr », déplore une responsable du World Wildlife Fund (WWF) en Grèce.

Si cette loi sur la privatisation et le bétonnage des plages est adoptée, le littoral grec, reconnu pour ses immenses plages publiques et libres d'accès, pourrait se transformer rapidement.

Malgré les importantes compressions budgétaires entreprises par le gouvernement grec pour tenter d'équilibrer les finances du pays, la dette nationale explose. Elle représente désormais 175 % du PIB. À cela, s'ajoutent environ 350 milliards $CAN prêtés en 2011 par l'Europe et qu'Athènes doit aussi rembourser.

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