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John Kerry insiste sur l'urgence d'agir en Irak auprès de dirigeants politiques

John Kerry insiste sur l'urgence d'agir en Irak
WASHINGTON, DC - APRIL 24: U.S. Secretary of State John Kerry makes a statement on Ukraine at the briefing room of the State Department April 24, 2014 in Washington, DC. Kerry spoke on the current situation in Ukraine and said that the window for Russia to change course is closing. (Photo by Alex Wong/Getty Images)
Alex Wong via Getty Images
WASHINGTON, DC - APRIL 24: U.S. Secretary of State John Kerry makes a statement on Ukraine at the briefing room of the State Department April 24, 2014 in Washington, DC. Kerry spoke on the current situation in Ukraine and said that the window for Russia to change course is closing. (Photo by Alex Wong/Getty Images)

BAGDAD - Le secrétaire d'État américaina lancé que le sort de l'Irak risque fort de se jouer pendant la prochaine semaine et il a mentionné que l'avenir de ce pays dépendra largement de la volonté de ses dirigeants de travailler à la mise en place d'un autre gouvernement.

John Kerry a profité d'une courte visite à Bagdad, lundi, pour échanger avec des représentants chiites, sunnites et kurdes de premier plan y compris avec le premier ministre Nouri Al-Maliki. Il a avancé que ses interlocuteurs ont pris l'engagement de faire en sorte que le nouveau Parlement puisse siéger dès le 1er juillet comme l'exige la Constitution.

Par le passé, la classe politique irakienne a longuement tergiversé lorsque venait le moment de procéder à la division du pouvoir.

Ces derniers temps, Nouri Al-Maliki a été soumis à des pressions croissantes de la part de ses détracteurs qui aimeraient le voir renoncer à ses fonctions. De nombreux membres désenchantés de la communauté sunnite peinent, cependant, à croire qu'il pourrait réellement jeter du lest et laisser leurs représentants avoir une place de choix au sein du gouvernement.

Le chef de la diplomatie des États-Unis a, à son tour, exercé de la pression sur le controversé politicien en l'exhortant à offrir plus de pouvoir à ses opposants politiques pour freiner l'insurrection sunnite et permettre éventuellement l'instauration d'une paix durable dans le pays. De son côté, le principal intéressé n'a aucunement affiché la volonté de partir. Malgré tout, le chef de la diplomatie américaine s'est dit encouragé par ses échanges avec le numéro un du gouvernement irakien.

Des représentants irakiens, qui ont été informés de la teneur de leurs propos, ont indiqué que Nouri Al-Maliki a demandé à son interlocuteur de cibler les positions des insurgés en Irak et en Syrie, plus spécifiquement leurs camps d'entraînement, avec des frappes aériennes. Toujours selon ces mêmes sources anonymes, John Kerry a rétorqué qu'il serait nécessaire de faire preuve de la plus grande des prudences avant de lancer de pareilles attaques pour éviter de provoquer des morts chez les civils et de donner l'impression que les Américains s'en prennent aux Sunnites.

De son côté, le président des États-Unis Barack Obama a affirmé, dans une série d'entrevues télévisées dont la diffusion a été prévue pour lundi, que les dirigeants irakiens sont confrontés à tout un «test» puisqu'ils sont contraints de faire la démonstration qu'«ils peuvent mettre de côté leurs soupçons et leurs préférences sectaires au nom du bien collectif». Il a ajouté que «si jamais ils échouent, aucune intervention militaire américaine ne suffira à assurer la cohésion de l'Irak».

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