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A des sommets, Wall Street reprend son souffle, faute de catalyseurs

A des sommets, Wall Street reprend son souffle, faute de catalyseurs

Wall Street a marqué une pause lundi après avoir atteint de nouveaux sommets, ses indices finissant proches de l'équilibre à l'issue d'une séance calme, dépourvue de nouvelles de poids: le Dow Jones a cédé 0,06%, le Nasdaq a grappillé 0,01%.

Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a lâché 9,82 points à 16.937,26 points, perdant un peu de terrain après un nouveau record vendredi, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a grappillé 0,64 point à 4.368,67 points.

Le S&P 500, le plus regardé par les investisseurs, a glissé de 0,01% ou 0,26 point à 1.962,61 points, tout juste en-dessous du niveau inédit de 1.962,87 points atteint en fin de semaine dernière.

"Ce fut un jour très calme (...) après un onzième record dans l'année pour le Dow Jones vendredi et le vingt-deuxième pour le S&P 500", a commenté Art Hogan de Wunderlich Securities. Selon lui, "le marché est dans l'attente de nouveaux catalyseurs" et se place d'ores et déjà dans la perspective du début de la saison des résultats d'entreprises pour le deuxième trimestre, début juillet.

La volatilité d'échanges peu volumineux est restée très basse, proche de niveaux plus vus depuis avant la crise financière de 2008.

"Le marché marque une petite pause", a aussi expliqué Peter Cardillo de Rockwell Global Capital, ajoutant que les gérants de fonds en profitent pour procéder à des réajustements de portefeuilles avant la fin du trimestre en début de semaine prochaine.

Dans un tel contexte, "une salve d'opérations de fusions-acquisitions n'a pas suffi à faire encore grimper les indices", ont remarqué les experts de Charles Schwab.

Le conglomérat General Electric l'a emporté face à l'offre de l'allemand Siemens et du japonais Mitsubishi Heavy Industries pour une alliance avec Alstom, avec une entrée de l'Etat français à hauteur de 20% dans le groupe industriel.

Les opérateurs ont également regardé du côté du secteur énergétique avec l'annonce de l'acquisition du groupe américain Integrys Energy Group par son compatriote Wisconsin Energy Corp pour quelque 9,1 milliards de dollars en numéraire et en actions.

Côté indicateurs, une bonne nouvelle dans l'immobilier aux Etats-Unis est passée au second plan: les ventes de logements anciens ont affiché une forte hausse en mai, après leur première progression de l'année en avril.

Signe moins encourageant en zone euro, l'activité privée a ralenti en juin, pour le deuxième mois consécutif, ce qui témoignait d'un essoufflement de la reprise dans la région, notamment en France, selon le cabinet Markit.

Le marché obligataire a très légèrement progressé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a reculé à 2,623% contre 2,624% vendredi soir et celui à 30 ans à 3,449% contre 3,452% en fin de semaine dernière.

ppa/sl/sam

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