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Nouvel accord pour le retrait des combattants du camp de Yarmouk à Damas (OLP)

Nouvel accord pour le retrait des combattants du camp de Yarmouk à Damas (OLP)

Un nouvel accord a été conclu pour le retrait des combattants du camp palestinien de Yarmouk, réduit à l'état de ruines par des violences qui se sont poursuivies par intermittence dans ce quartier du sud de Damas, selon un responsable palestinien.

"Nous sommes parvenus samedi soir, avec l'approbation du gouvernement syrien, à un accord entre l'OLP et les hommes armés sur leur retrait du camp palestinien de Yarmouk", a déclaré dimanche à l'AFP le directeur politique en Syrie de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anouar Abdel Hadi.

"Un cessez-le feu est en vigueur depuis samedi 18H00 (15H00 GMT) et il n'y a pas eu de violations mais nous sommes prudents en raison des expériences précédentes", a-t-il ajouté.

Yarmouk, qui comptait avant le conflit 150.000 habitants palestiniens et syriens est aujourd'hui totalement dévasté. Il n'en restait plus que 40.000, dont 18.000 Palestiniens, début mars.

"Les hommes armés vont se retirer à l'extérieur du camp. Les barrages vont être démantelés et les décombres retirés. Des réparations seront effectuées en prélude à un retour des habitants", a souligné M. Abdel Hadi.

Dimanche, des photos publiées sur des pages Facebook de militants palestiniens montraient des bulldozers en train de dégager l'intérieur du camp.

Selon un militant palestinien dans le camp, Rami al-Sayed, le nouvel accord a été paraphé par le général Yassine Dahi des services de sécurité en charge du dossier palestinien, Anouar Abdel Hadi, Jamal Abdel Ghani de l'UNRWA (agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens), Fawzi Hamid, chef du Conseil civil du camp et les commandants des factions rebelles à Yarmouk.

Rami al-Sayed a indiqué qu'"une force conjointe de l'OLP et des habitants du camp, palestiniens ou syriens, sera en charge de la sécurité à l'intérieur et autour du camp. Elle sera dotée d'armes légères".

Près de 200 personnes sont mortes de privations, dont 128 de faim, après que l'armée syrienne a renforcé le siège du camp en juillet 2013, bloquant l'entrée de la nourriture et des médicaments pour des milliers de civils.

A la mi-février, une trêve était entrée en vigueur, mais combats et bombardements avaient repris début mars, mettant fin à la trêve de quinze jours, durant laquelle l'UNRWA avait pu distribuer une aide.

rim-kam/sk/emb/feb

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