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Le conseil d'administration d'Alstom dit oui à l'offre de General Electric (officiel)

Le conseil d'administration d'Alstom dit oui à l'offre de General Electric (officiel)

Le Conseil d'administration d'Alstom s'est prononcé samedi à l'unanimité pour le projet d'alliance avec General Electric sur ses activités énergie, mettant presque fin à un dossier qui rebondit depuis des mois.

"Le Conseil d'administration a unanimement décidé d'émettre un avis favorable à l'offre de GE", portant sur 12,35 milliards d'euros, indique un communiqué.

Aucune mention n'est faite cependant de l'entrée de l'État comme actionnaire principal d'Alstom, ni des difficultés de l'Etat à négocier le rachat des actions détenues par Bouygues.

De son côté, le ministère français de l'Economie et des Finances a précisé à l'AFP que l'aboutissement de l'offre restait "suspendue aux négociations entre l'État et Bouygues".

Vendredi, le gouvernement s'était prononcé en faveur du projet de l'américain face à celui du tandem germano-nippon Siemens/Mitsubishi Heavy Industries. Il avait annoncé dans le même temps, et à la surprise générale, qu'il comptait devenir l'actionnaire principal d'Alstom afin d'exercer sa "vigilance patriotique", selon les mots du ministre de l'Économie d'Arnaud Montebourg.

Pour ce faire, l'État compte racheter 20% des quelque 30% du capital d'Alstom que Bouygues détient.

Et samedi soir, les discussions étaient proches d'un accord, selon des sources concordantes, mais elles n'avaient pas encore abouti entre les deux parties pour ce rachat, a assuré à l'AFP David Azema, directeur général de l'Agence des participations de l'État (APE), négociateur pour l'État.

"Si ce projet était mené à bien, Alstom se concentrerait sur ses activités dans le domaine du transport et sur son alliance avec GE dans le domaine de l'énergie" et utiliserait le produit de la cession notamment "pour renforcer ses activités Transport".

Les administrateurs "se félicitent" par ailleurs des "échanges constructifs avec l'Etat français" qui ont permis d'aboutir "à une proposition industrielle qui non seulement prend en compte les attentes d'Alstom et de ses parties prenantes, mais offre également une réponse adéquate aux préoccupations exprimées par le gouvernement français".

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