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Réconciliation palestinienne: un responsable minimise les tensions

Réconciliation palestinienne: un responsable minimise les tensions

Un haut responsable palestinien a minimisé mardi le différend financier entre le Hamas et l'Autorité palestinienne, accusée de ne pas avoir payé les fonctionnaires du mouvement islamiste et d'avoir agressé certains de ses membres à un rassemblement.

Cette dispute, qui a éclaté la semaine dernière, est la première depuis la réconciliation entre les frères ennemis palestiniens qui a débouché sur la formation d'un gouvernement d'union.

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dominée par le Fatah, et le Hamas avaient signé le 23 avril un accord de réconciliation pour mettre fin à la division politique depuis 2007 entre la Cisjordanie, dont l'Autorité palestinienne administre les zones autonomes, et la bande de Gaza dirigée par le Hamas et sous blocus israélien.

"La réconciliation ne doit pas dérailler à cause de l'argent", a indiqué Azzam al-Ahmad, un membre du Fatah qui domine l'OLP, et par extension l'Autorité palestinienne.

"Une solution doit être trouvée", a-t-il dit dans un communiqué.

Le Hamas a demandé jeudi au gouvernement d'union de payer les fonctionnaires du mouvement islamiste, alors que ceux de l'Autorité palestinienne basés à Gaza avaient reçu leur salaire.

Les quelque 50.000 fonctionnaires du Hamas ne sont pas inscrits sur les registres de paie de l'Autorité palestinienne car ils avaient été nommés après que le mouvement islamiste eut chassé de Gaza le Fatah en 2007, prenant le contrôle de ce territoire.

M. Ahmad a indiqué que l'Autorité palestinienne ne pouvait pas encore payer les fonctionnaires du Hamas dans la mesure où elle n'avait "pas encore commencé son travail à Gaza" et avait refusé d'accepter de prendre dans l'immédiat en charge le versement de leurs salaires.

Autre accroc à la réconciliation, un membre du Hamas a accusé les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne d'avoir "agressé" des manifestants qui soutenaient à Ramallah, en Cisjordanie, une grève de la faim de prisonniers palestiniens.

Hassan Youssef a affirmé que les forces de sécurité avaient frappé plusieurs manifestants, dont lui-même lorsqu'il tentait d'intervenir.

"Quiconque agit de la sorte est contre le gouvernement d'union nationale, a-t-il indiqué dans un communiqué.

"Notre combat ne doit pas se faire entre nous (...) Notre bataille, c'est l'occupation (d'Israël) qui nous vise tous", a-t-il ajouté.

sy-jad/dv/dar/vl

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