Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Egypte: le gouvernement intérimaire doit démissionner lundi (médias)

Egypte: le gouvernement intérimaire doit démissionner lundi (médias)

Le gouvernement intérimaire égyptien installé par l'armée doit démissionner lundi, premier jour du mandat du président Abdel Fattah al-Sissi, élu à la tête du pays près d'un an après avoir destitué le président islamiste Mohamed Morsi.

L'ancien chef de l'armée a prêté serment dimanche, devenant le deuxième président d'Egypte depuis la chute du régime de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir par une révolte populaire en 2011. Trois années de chaos politique et économique ont suivi la démission de Moubarak.

"Le gouvernement a tenu sa dernière réunion lundi matin (...) durant laquelle il a préparé sa lettre de démission qu'il présentera au président Abdel Fattah al-Sissi", a rapporté l'agence officielle MENA.

Selon les journaux égyptiens, M. Sissi devrait demander au Premier ministre par intérim Ibrahim Mahlab de rester à son poste, mais pourrait procéder à un léger remaniement.

Le gouvernement intérimaire mis en place par M. Sissi après la destitution de M. Morsi en juillet dernier a mené une sanglante répression contre ses partisans, notamment sa confrérie des Frères musulmans.

Quelques heures après sa prestation de serment, le nouveau président égyptien a promis de poursuivre cette lutte, affirmant qu'il combattrait "sans répit" ceux qui commettent des violences.

Une mise en garde visant clairement les Frères musulmans dont tous leurs leaders, à l'instar de M. Morsi, sont emprisonnés et jugés pour "violences" dans des procès où ils encourent la peine de mort. La confrérie a été interdite et décrétée "organisation terroriste" en décembre.

"Je le dis de manière très claire: il n'y aura pas de laxisme, pas de répit contre ceux qui ont recours à la violence, qui ont du sang sur les mains", a-t-il prévenu.

En onze mois, plus de 1.400 manifestants pro-Morsi ont été tués, plus de 15.000 Frères musulmans emprisonnés et des centaines ont été condamnés à mort en quelques minutes dans des procès de masse.

tgg-jds/feb/cco

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.