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Sanctions de la Suisse contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram

Sanctions de la Suisse contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram

La Suisse a annoncé dimanche avoir pris des sanctions contre le groupe islamiste Boko Haram qui a revendiqué l'enlèvement à la mi-avril de plus de 200 lycéennes dans le nord-est du Nigeria et mène une insurrection sanglante dans le pays le plus peuplé d'Afrique.

Selon le site internet du Secrétariat d'Etat à l'économie, l'ordonnance instituant des mesures à l'encontre des personnes et entités liées à Oussama ben Laden et au groupe Al-Qaïda a été modifiée le 5 juin pour mettre en oeuvre les sanctions décidées contre Boko Haram par le Conseil de sécurité de l'ONU le 22 mai.

Il s'agit de gels d'avoirs, d'un embargo sur les armes et des interdictions d'entrée en Suisse et de transit par la Suisse de membres du groupe qui veut la création d'un Etat islamique dans le nord du Nigeria.

Boko Haram fonctionnant en dehors de tout circuit formel, les experts estiment que les sanctions internationales revêtent avant tout un caractère symbolique.

Les mesures ont été décidées à la suite de l'enlèvement à la mi-avril de plus de 200 lycéennes par les islamistes à Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Les attaques sanglantes de Boko Haram ont fait des milliers de morts depuis le début de l'insurrection en 2009

Le 14 mai, des hommes armés de Boko Haram ont fait irruption dans un établissement scolaire de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, et y ont enlevé environ 250 lycéennes. Une cinquantaine ont réussi à s'échapper, mais au moins 200 autres sont toujours entre leurs mains. Boko Haram a menacé de les vendre comme esclaves.

mnb/jlb

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