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Irak: 29 morts dans des attaques

Irak: 29 morts dans des attaques

Au moins 29 personnes sont mortes dimanche en Irak, dont 18 dans un double attentat visant les locaux d'un parti politique kurde au nord de Bagdad, selon des responsables médicaux et de police.

Dans l'attaque la plus mortelle, à Jalawla, une voiture piégée a explosé près du siège de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK), le parti du président irakien Jalal Talabani, et un bâtiment des forces de sécurité.

Alors que les services de secours arrivaient sur place, un kamikaze a fait détoner sa charge dans les locaux de la formation kurde.

Le double attentat a fait 18 morts et 67 blessés, selon le capitaine de police Farhad Rifa.

La ville multiethnique de Jalawla fait partie des territoires du nord de l'Irak que les dirigeants du Kurdistan irakien souhaitent intégrer à leur région autonome, ce à quoi s'opposent les autorités centrales à Bagdad.

L'attaque n'avait pas été revendiquée en fin d'après-midi.

A Mossoul, à 350 km au nord de Bagdad, huit personnes sont mortes dans des bombardements sur des quartiers ouest de la ville.

A Sargaran, à une centaine de km au sud-est de Mossoul, trois bombes disposées en bordure de route ont tué un civil et blessé trois soldats.

Et à Bagdad, des hommes armés ont attaqué un barrage dans le secteur de Bayaa (sud), abattant deux policiers et en blessant un troisième.

Ces attaques interviennent au lendemain d'une journée noire, au cours de laquelle les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont pris en otage pendant plusieurs heures des étudiants de l'université de Ramadi (100 km à l'ouest de Bagdad) et lancé un assaut meurtrier contre la police à Mossoul. Une série d'attentats suicide dans la capitale a en outre fait 25 morts.

Les violences ne connaissent aucun répit depuis plus d'un an en Irak: elles ont fait plus de 4.600 morts depuis début 2014, selon un bilan établi par l'AFP sur la base de sources médicales et sécuritaires, sur fond de paralysie politique.

Le Premier ministre sortant, le chiite Nouri al-Maliki, honni par les rebelles sunnites, mène depuis des semaines des tractations difficiles pour se maintenir au pouvoir après que son bloc fut arrivé en tête des législatives d'avril.

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