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Justin Bourque est un « monstre », selon le commissaire de la GRC

Justin Bourque est un « monstre », selon le commissaire de la GRC
RCMP

Environ 350 policiers ont pris part à la chasse humaine pour arrêter Justin Bourque, l'auteur présumé de la fusillade de Moncton, selon le commissaire de la GRC Bob Paulson.

Le commissaire a regardé le tournage aérien de la GRC pour décrire l'opération policière. Il a expliqué que c'est à la suite d'un appel d'un citoyen, ayant aperçu un homme suspect rôdant dans les boisés près du boulevard Wheeler et de la rue Mountain, que les policiers ont convergé vers cet endroit et ont encerclé la zone.

Lorsqu'il s'est rendu compte qu'il n'y avait aucune issue possible, Justin Bourque a levé les bras en l'air et s'est rendu, sans résister à son arrestation.

« Il a jeté les armes et il était très docile, complaisant. Il semblait dépassé par tous ces policiers autour de lui et la résistance qui s'opposait à lui, et c'est à ce moment qu'il s'est rendu » a-t-il expliqué.

Rien de moins qu'un « monstre »

À plusieurs reprises, le commissaire Paulson a décrit l'accusé comme un « monstre », qui démontrait clairement « qu'il avait l'esprit hanté par un désir de meurtre et d'assassiner des policiers. »

Le commissaire Paulson a affirmé que la GRC s'est servie des leçons apprises lors de la fusillade de Mayerthorpe, en Alberta, lors de ses interventions, mais qu'« on ne peut jamais être tout à fait prêt. »

« Vous ne pouvez pas planifier pour des événements comme celui-là, lorsque des monstres de ce calibre circulent dans une communauté et tirent sur des gens. »

Une visite aux policiers blessés

Le commissaire s'est rendu à l'Hôpital de Moncton pour rendre visite à Darlene Goguen, la policière ayant reçu un projectile dans le cou lors de la fusillade. Il a admis qu'elle avait expliqué comment les événements s'étaient déroulés, mais n'a pas voulu en dire plus.

Il s'est également rendu au domicile du policier Éric Dubois, en convalescence. M. Dubois lui a expliqué qu'il s'est rendu dans la zone de la fusillade pour venir en aide à une collègue prise sous les balles, et que c'est à ce moment-là qu'il a été atteint.

Le commissaire a promis qu'une cérémonie, en l'honneur des trois policiers assassinés, aura lieu en début de semaine prochaine. Bob Paulson a admis être « touché et ému aux larmes » lorsqu'il voit tout le travail que les membres de la GRC font pour l'organisation, et la sécurité du public.

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