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Ban Ki-moon inquiet pour les détenus palestiniens en grève de la faim

Ban Ki-moon inquiet pour les détenus palestiniens en grève de la faim

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a fait part vendredi de son inquiétude quant à l'état de santé de 125 prisonniers palestiniens en grève de la faim et a appelé Israël à les inculper ou les libérer.

Ces prisonniers ont entamé un jeûne le 24 avril pour attirer l'attention sur leur sort: ils réclament la fin du régime de détention administrative dans lequel ils sont maintenus par les autorités israéliennes, c'est-à-dire sans inculpation, ni procès.

"Le secrétaire général est préoccupé par les informations faisant état de la détérioration de l'état de santé des détenus palestiniens en grève de la faim depuis plus d'un mois", a déclaré Stéphane Dujarric, le porte-parole de M. Ban dans un communiqué.

Les détenus doivent "être inculpés ou libérés au plus tôt", selon Ban Ki-moon.

D'après la porte-parole des services pénitentiaires israéliens, le nombre total de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes faisant une grève de la faim atteint 290 dont 70 sont hospitalisés.

Parmi les 290 grévistes, 125 refusent de s'alimenter depuis fin avril, selon une ONG palestinienne.

Près de 5.000 Palestiniens sont incarcérés dans les prisons israéliennes, la plupart pour des motifs de sécurité, dont quelque 200 en détention administrative.

Cette disposition controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine permet de détenir des suspects sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.

Israël y recourt notamment pour garder secrets les dossiers des suspects et protéger son réseau d'informateurs, considérés comme des "collaborateurs" par les Palestiniens.

jm/gde/rap

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