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Kerry et Lavrov parlent de paix et stabilité en Ukraine en marge des commémorations du Débarquement allié

Kerry et Lavrov parlent de paix et stabilité en Ukraine en marge des commémorations du Débarquement allié

John Kerry et Sergueï Lavrov ont chacun affiché leur volonté de contribuer à la paix et à la stabilité en Ukraine, lors d'une rencontre jeudi soir à Paris à la veille des commémorations du Débarquement allié en Normandie.

Cette rencontre, dans un grand hôtel parisien, est une occasion de discuter "de sujets importants pour les relations entre les Etats-Unis et la Russie, mais encore plus importants pour tous ceux qui veulent voir la paix et la stabilité en Ukraine", a déclaré John Kerry avant cet entretien à huis-clos.

"Le président élu (Petro) Porochenko a clairement exprimé sa volonté de s'adresser à tout le peuple d'Ukraine, et de faire porter ses efforts sur le rassemblement de tout le pays", a-t-il souligné.

"Nous souhaitons que ce soit une opportunité pour la Russie, les Etats-Unis et tous les autres (pays) d'unir leurs efforts pour essayer de faire de l'Ukraine un pays économiquement fort, dont la souveraineté soit respectée, qui ne soit pas un pion dans une lutte acharnée entre d'autres nations (...) , mais plutôt un pays indépendant, souverain, avec l'intégrité de ses frontières et de son peuple, et en mesure d'agir comme un pont entre l'est et l'ouest, avec des échanges, et l'engagement de toutes les parties", a insisté le secrétaire d'Etat.

Il a dit vouloir trouver avec la Russie "le chemin de la coopération afin d'aider à ce que cela arrive". "Il y a évidemment des difficultés. Nous le comprenons. C'est pour cela que nous nous rencontrons aujourd'hui pour en parler, avant les célébrations en Normandie", a-t-il ajouté.

"Je ne peux que souscrire à ce que vient de dire" John Kerry, a répondu Sergueï Lavrov. "Nous souhaitons voir une Ukraine en paix, stable, une place pour tous ceux qui vivent en Ukraine, qu'ils se sentent égaux, respectés, entendus et écoutés, vivant en paix, qu'elle soit un pont et pas un pion".

Mais les sujet de discussion doivent être "beaucoup plus larges que simplement l'Ukraine", a ajouté le ministre russe. "Nous souhaitons que d'autres pays comme l'Irak, la Libye, la Syrie, soient aussi en paix, ne soient pas utilisés comme des pions".

Plusieurs dirigeants occidentaux dont Angela Merkel, François Hollande et David Cameron qui vont participer vendredi aux commémorations du débarquement allié en France vont s'expliquer directement avec Vladimir Poutine, pour la première fois depuis l'annexion de la Crimée par la Russie.

Le président ukrainien élu doit présenter samedi son plan de paix pour résoudre la crise entre l'Ukraine et la Russie lors de son discours d'investiture.

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