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NBA - San Antonio: "Ce n'est pas vraiment une revanche",

NBA - San Antonio: "Ce n'est pas vraiment une revanche",

Pour la deuxième finale NBA de sa carrière à partir de jeudi, Boris Diaw retrouve Miami qui avait privé San Antonio du titre NBA en 2013: "Ce n'est pas vraiment une revanche", a prévenu l'international français de 32 ans.

Q: Retrouver Miami en finale un an après la finale 2013 au déroulement cruel pour les Spurs, est-ce particulier ?

R: "Ce n'est pas vraiment une revanche, cela ne change pas grand chose. Le but était de retourner en finale et d'avoir une chance de remporter le titre. C'est encore Miami, mais si cela avait été une autre équipe, on aurait relevé le challenge aussi. Miami, c'est l'équipe qui a dominé l'Est ces dernières années, on va essayer de jouer encore mieux que l'année dernière et nous reposer sur les acquis de la saison régulière".

Q: Face à vous, il y aura LeBron James, l'un des meilleurs joueurs de l'histoire...

R: "Il est extrêmement talentueux et athlétique, c'est une force de la nature, à la fois puissant et rapide, il a une incroyable coordination. Il faut essayer de l'arrêter, mais c'est le rôle de tout le monde et toute l'équipe. Il ne faut pas réduire Miami à James, car il est bien entouré. L'une des clefs face à lui, c'est d'essayer de lui faire faire des tirs difficiles. Il ne faut pas rêver, il va mettre des points, il ne va pas se limiter à 10 points, mais il faut le gêner au maximum. Nous, ce qui nous caractérise, c'est qu'on est une équipe complète, avec un banc qui peut prendre l'avantage sur celui de Miami. On sait aussi se relever après des moments difficiles dans un match ou après une défaite. On n'abandonne jamais, on sait rebondir pour retrouver notre identité".

Q: Vous semblez être dans la forme de votre vie (26 pts lors du match N.6, 10 pts en moyenne depuis le début des play-offs) ?

R: "J'essaie d'apporter le plus possible. L'équipe avait besoin de moi contre OKC (Oklahoma City), car OKC +fermait+ sur certains shooteurs et Tim (Duncan) ne pouvait jouer au poste ouvert, mais cela me donnait plus de possibilités de shoot, j'ai pris mes responsabilités. Je me sens bien dans cette équipe, j'aime la façon dont Gregg Popovich (l'entraîneur des Spurs, NDLR) dirige son équipe, cela ressemble à la façon européenne. Je prends cette finale avec plus de recul que l'an dernier, c'était ma première. Il faut la gagner et tout donner pour avoir enfin ce titre NBA".

jr/ol/chc

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