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Roland-Garros - Nadal et Ferrer, les finalistes 2013, aux prises dès les quarts

Roland-Garros - Nadal et Ferrer, les finalistes 2013, aux prises dès les quarts

Très impressionnants l'un et l'autre, les Espagnols Rafael Nadal et David Ferrer ont confortablement pris place lundi en quarts de finale de Roland-Garros, où ils se livreront à une répétition de la finale de l'an passé.

Voir les deux finalistes 2013 être à nouveau opposés cette année dès les quarts paraissait depuis quelques jours inéluctable, tant ils ont survolé leurs quatre premiers matches.

Nadal, N.1 mondial et huit fois vainqueur à Paris, s'est promené lundi (6-1, 6-2, 6-1), comme lors de ses rencontres précédentes, face au Serbe Dusan Lajovic, 83e mondial.

Alors qu'on s'inquiétait pour lui après un printemps récompensé par un seul titre, à Madrid, le Majorquin a démontré qu'il serait encore une fois dur à déboulonner.

Depuis le début de la semaine, Nadal n'a lâché que 23 jeux et n'a pas concédé le moindre set. Mais ce chiffre est à relativiser car il n'a encore rencontré aucun joueur du Top 50.

Ferrer a connu une première semaine presque aussi paisible. La tête de série N.5 a concédé son premier set (6-3, 6-3, 6-7 (5/7), 6-1) face au Sud-Africain Kevin Anderson (N.19).

Le Valencien a longtemps nourri un fort complexe d'infériorité face à Nadal. L'an passé, pour la première finale de sa carrière en Grand Chelem, il avait été inhibé par l'enjeu. Nadal s'était montré implacable (6-3, 6-2, 6-3).

Mais, même si ses statistiques contre Nadal sur terre battue (2 victoires, 17 défaites) ne portent guère à l'optimisme, Ferrer espère que les circonstances, différentes, mèneront cette fois-ci à un autre résultat.

"Ce sera différent de la finale de l'an dernier", pense-t-il. "Le contexte, les conditions de jeu, le temps ne sont pas les mêmes. L'an passé, j'étais très nerveux. Je vais entrer sur le court en essayant de ne pas y repenser."

Ferrer a tiré des enseignements et sûrement de la confiance de leur dernier affrontement en quarts à Monte-Carlo en avril, où il s'était imposé en deux sets (7-6, 6-4).

"Il faudra que je joue à la perfection pour essayer de le faire douter", a-t-il cependant jugé. "Néanmoins, si nous sommes tous les deux à 100%, c'est lui qui gagnera."

La précédente victoire de Ferrer sur le Majorquin sur terre battue remonte sinon à la première de leurs confrontations, à Stuttgart en 2004.

Le souvenir de cette défaite à Monte-Carlo ne devrait toutefois pas trop affecter Nadal. "Je pense que je suis un tout petit peu meilleur que je ne l'étais là-bas", a-t-il estimé. "Mais il joue très bien lui aussi. Je sais que pour le battre, je dois très bien jouer".

L'autre quart prévu mercredi, pour peu que la pluie ne s'en mêle pas trop, ne devrait pas non plus manquer d'intérêt. Il opposera le Britannique Andy Murray (N.7) au Français Gaël Monfils (N.23).

L'Ecossais, demi-finaliste en 2011, s'est défait en trois sets (6-4,7-5, 7-6 (7/3)) de l'Espagnol Fernando Verdasco (N.24), un adversaire qui lui réussit bien puisqu'il l'a battu dix fois en onze rencontres.

Le Français, demi-finaliste en 2008, est lui venu à bout (6-0, 6-2, 7-5) d'un autre Espagnol, Guillermo Garcia-Lopez (41e), usé par la répétition des efforts.

Il est difficile de dégager un favori car Murray, qui a subi une petite opération au dos à l'automne dernier, ne semble pas avoir encore complètement retrouvé son niveau de vainqueur de l'US Open en 2012 et de Wimbledon en 2013.

Monfils, pour sa part, est arrivé à Paris à court de préparation, n'ayant plus joué depuis la fin avril en raison d'une blessure à une cheville.

Dans le tableau féminin, la journée a été marquée par le retour en grâce de l'Allemande Andrea Petkovic (N.28), qui n'avait plus joué de quart en Grand Chelem depuis 2011.

cyb/cda

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