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L'Otan voit des signes d'un retrait des troupes russes de la frontière ukrainienne

L'Otan voit des signes d'un retrait des troupes russes de la frontière ukrainienne

L'Otan voit des signes d'un retrait des soldats russes de la frontière ukrainienne, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen, précisant que "peut-être environ les deux tiers se sont déjà repliés".

"Nous avons vu quelques signes d'un début du retrait russe. Peut-être environ les deux tiers se sont déjà repliés, a-t-il déclaré devant la presse à Vilnius.

M. Rasmussen a cependant appelé Moscou à cesser de soutenir les rebelles dans les régions séparatistes de l'est de l'Ukraine.

"Nous continuons d'appeler la Russie à cesser de soutenir les gangs prorusses armés et à fermer la frontière pour que les armes et les combattants cessent d'arriver en Ukraine", a-t-il dit.

Le président russe Vladimir Poutine avait annoncé lundi que les troupes russes près de la frontière ukrainienne, dont les effectifs sont évalués par l'Otan à 40.000 hommes, allaient regagner leurs casernes après des maoeuvres ce printemps.

M. Rasmussen a également annoncé la réunion d'un Conseil Otan-Russie lundi prochain à Bruxelles. Cette rencontre entre les ambassadeurs des 28 pays membres de l'Alliance et celui de la Russie auprès de l'Otan sera la première depuis début mars et l'annexion de la Crimée par Moscou.

L'Otan avait réagi en gelant une bonne partie de sa coopération avec la Russie, tout en laissant ouvert le dialogue politique. Moscou avait critiqué le recours à des méthodes dignes "de la Guerre froide" de la part de l'Otan.

Pour M. Rasmussen, "il y aura à l'avenir une coopération renforcée entre l'Otan et l'Ukraine, également dans le domaine militaire", a-t-il dit.

L'Ukraine participe déjà au Programme de Partenariat pour la Paix de l'Alliance.

L'Otan ne peut pas fournir elle-même des équipements militaires, mais des accords avec des pays membres pourraient être conclus, a par ailleurs indiqué M. Rasmussen. "S'agissant de la livraison de matériel, cela passe par un accord bilatéral entre le gouvernement ukrainien et les alliés de l'Otan", a-t-il précisé.

Interrogé par ailleurs sur la livraison des navires Mistral par la France à la Russie, il a estimé que c'était à la France de décider si elle devait le faire ou non. "C'est une décision nationale. C'est à la France de décider", a-t-il déclaré.

La France doit livrer à la Russie deux navires de guerre de type Mistral en vertu d'un contrat signé en 2011 d'un montant de 1,2 milliard d'euros. Ce contrat est cependant en question depuis le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie et que les Occidentaux ont pris des sanctions à l'égard de Moscou dans la crise ukrainienne.

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