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Syrie: une aide médicale pour la première fois en 18 mois près de Damas

Syrie: une aide médicale pour la première fois en 18 mois près de Damas

Pour la première fois en un an et demi, la ville assiégée de Douma, à l'est de Damas, a reçu un convoi médical et de première assistance, a annoncé mercredi l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Deux camions chargés de médicaments, de denrées alimentaires et de produits de première nécessité sont parvenus samedi dans la localité de Douma tenue par les rebelles au gouvernement de Bashar al-Assad et située à une dizaine de kilomètres de Damas dans la province de Ghouta.

Ce convoi, affrété par plusieurs agences des Nations Unies et le Croissant rouge syrien, est "la première aide médicale qui a pu atteindre Douma depuis le début du siège de la zone en novembre 2012", a précisé l'OMS dans un communiqué.

Sur les 50.000 habitants que compte Douma, près de la moitié nécessite une aide médicale, "notamment des soins chirurgicaux urgents et des traitements pour survivre".

L'OMS rapporte également que les chirurgiens locaux réalisent leurs opérations "dans des conditions extrêmement difficiles".

Dans la zone est de Ghouta, intégrée au gouvernorat rural de Damas, seulement sept hôpitaux sont en service pour un million d'habitants, a précisé l'OMS en ajoutant que l'ensemble du gouvernorat rural de Damas compte "seulement un hôpital public opérationnel pour 567.200 habitants".

Le Conseil de sécurité des Nations unies avait voté en février dernier une résolution exigeant de donner un accès à l'assistance humanitaire à travers la Syrie.

Malgré cette décision, les organisations humanitaires et les Nations unies avaient constaté que l'aide ne parvenait toujours pas à des millions de personnes dans le besoin.

Cette annonce de l'OMS intervient alors que des milliers de Syriens à l'étranger ont voté mercredi en avance pour la présidentielle controversée qui se tiendra le 3 juin.

Le président sortant, en lice face à deux candidats faisant office de faire-valoir, est largement donné favori pour décrocher un troisième mandat de sept ans malgré un conflit qui a tué plus de 160.000 personnes depuis mars 2011 et poussé près de la moitié des Syriens à quitter leur foyer.

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