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Reprise des recherches de quatre marins britanniques dans l'Atlantique

Reprise des recherches de quatre marins britanniques dans l'Atlantique

Les garde-côtes américains ont repris mardi les recherches pour tenter de retrouver quatre marins britanniques disparus en Atlantique après le naufrage de leur yacht, après qu'une pétition en Grande-Bretagne en ce sens eut été signé par plus de 150.000 personnes.

"Nous avons repris les recherches de l'équipage du Cheeki Rafiki", a affirmé à l'AFP une porte-parole des garde-côtes, Meyonghi Clegg. La porte-parole n'était pas en mesure de préciser les raisons de cette décision.

Au Royaume-Uni, plus de 150.000 personnes avaient signé mardi matin une pétition en ligne implorant les garde-côtes américains de reprendre les recherches.

Le ministre de la Santé Jeremy Hunt et l'entrepreneur et aventurier Richard Branson figurent au nombre des signataires du texte adressé aux garde-côtes, avec copie au chef de la diplomatie britannique William Hague: "Reprenez les recherches pour les hommes d'équipage disparus du Cheeki Rafiki".

La barre des 150.000 pétitionnaires avait été atteinte peu avant 10H00 GMT.

Les quatre marins chevronnés --le capitaine Andrew Bridge, 22 ans, James Male, 23 ans, Steve Warren, 52 ans, et Paul Goslin, 56 ans-- revenaient d'une régate internationale aux Caraïbes quand leur voilier de 12 mètres, le "Cheeki Rafiki" a rencontré des difficultés, dans la journée de jeudi.

Selon Doug Innes, le directeur de la société Stormforce affrétant le bateau, ce dernier naviguait alors à quelque 620 miles (1.000 km) à l'est de Cape Cod, dans le Massachusetts.

Le contact a été définitivement perdu vendredi matin, alors que l'équipage essayait de gagner les Açores.

Des avions américains et canadiens ainsi que des navires marchands ont passé vendredi et samedi au peigne fin une zone de plus de 10.000 km2, avant d'abandonner les recherches au petit matin dimanche, par mer agitée.

Les garde-côtes considèrent que les chances de survie pour une personne tombée en mer dans ces parages n'excèdent guère 20 heures.

Le ministre britannique de la Santé avait tweeté : "Je sais que les garde-côtes américains ont fait le maximum, mais s'il vous plaît, n'arrêtez pas les recherches. Trop tôt pour ça".

Richard Branson a pour sa part appelé sur la BBC "les équipages des nombreux yachts à voile ou à moteur qui croisent dans l'Atlantique à cette époque de l'année à s'écarter quelque peu de leur trajectoire , et à ouvrir les yeux, tout comme les navires marchands".

Des membres des familles des disparus avaient par ailleurs multiplié les appels via divers médias.

dh-mra/gde

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