La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s'est jointe lundi à la mobilisation pour la libération des lycéennes au Nigeria, en exhortant leur ravisseur, le groupe islamiste Boko Haram, à "ramener nos filles".
"Ramenez nos filles, ramenez nos filles, respectez nos filles!", a lancé au cours d'un discours la patronne du Fonds monétaire international, en écho à la campagne #bringbackourgirls sur Twitter et relayée par de nombreuses personnalités dont la Première Dame américaine Michelle Obama.
Mi-avril, plus de 200 jeunes filles ont été enlevées dans leur lycée au nord-est du Nigeria par Boko Haram qui a menacé de les traiter comme des "esclaves" et de les convertir de force à l'islam, suscitant un tollé international.
"Les actions de Boko Haram représentent l'antithèse absolue des valeurs portées par l'éducation. Leurs actions dégradent l'être humain", a affirmé Mme Lagarde dans un discours à Washington où elle plaidait pour une présence accrue des femmes dans le champ économique.
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