Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Manifestation anti-Bouteflika: six mois de prison avec sursis pour deux jeunes

Manifestation anti-Bouteflika: six mois de prison avec sursis pour deux jeunes

La justice algérienne a condamné dimanche deux jeunes, dont un Tunisien, à six mois de prison avec sursis pour avoir manifesté en avril contre le président Abdelaziz Bouteflika, ont annoncé leurs avocats.

Les deux jeunes hommes, qui ont toujours nié avoir participé à la manifestation, ont été reconnus coupable d'"attroupement non armé" par le tribunal d'Alger, mais devaient être remis en liberté après plus d'un mois de détention préventive, selon Me Nourredine Benissad.

Le parquet avait requis un an de prison ferme.

Le 16 avril, à la veille du scrutin qui a donné un 4e mandat à M. Bouteflika, le mouvement Barakat (Ça suffit!) avait organisé une manifestation qui a été dispersée par la police.

Les deux jeunes hommes ont toujours nié avoir un lien quelconque avec les manifestants, assurant qu'ils ne faisaient que passer au moment du rassemblement.

"Ce genre de poursuites judiciaires est une menace réelle contre les libertés et les droits de l'Homme en Algérie", avait déclaré à l'AFP Me Mustapha Bouchachi, membre du collectif de défense, qui a récemment démissionné de son poste de député en accusant l'Assemblée nationale d'être un "outil docile".

Des organisations et militants de droits de l'Homme s'étaient mobilisé pour réclamer la libération des deux jeunes.

Pour la Fédération internationale des Ligues des Droits de l'Homme (FIDH), leur procès a été "une nouvelle illustration de la répression menée en Algérie contre celles et ceux qui veulent faire entendre leurs revendications et exprimer leur désaccord de manière pacifique".

abh/ao/fcc

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.