"Welcome to New York", le film tant attendu d'Abel Ferrara, inspiré de l'affaire DSK, avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset, a été projeté samedi soir en première mondiale à Cannes.
Le long métrage ne fait pas partie de la sélection officielle du festival mais les producteur ont profité de la présence de milliers de journalistes et d'acheteurs potentiels pour organiser la diffusion dans un cinéma de quartier.
"Je suis là par curiosité. Ferrara est un grand cinéaste et c'est une affaire incroyable. C'est même assez surprenant que ce film ne soit pas en sélection ou en séance spéciale", dit à l'AFP Albert Wiederspiel, l'un des responsables d'un festival de cinéma à Hambourg.
"C'est un film intéressant à double titre: c'est Abel Ferrara et c'est une affaire incroyable. Je suis curieux du résultat. Ils ont choisi de faire le buzz et ils ont réussi", résume Ludo Vangenechten, responsable de la programmation d'un complexe cinéma en Belgique.
Comme ces deux hommes, plusieurs centaines de personnes ont fait la queue devant le cinéma Star. Les organisateurs disent avoir rajouter deux séances supplémentaires.
Parmi les spectateurs, le cinéaste français Claude Lelouch, qui n'a pas voulu faire de commentaires, mais aussi Gérard Depardieu et Abel Ferrara, qui se sont glissés au dernier moment dans une des salles.
Non loin, dans une tente sur le bord de mer, à deux pas de l'hôtel Carlton, quelque 200 VIP -journalistes et professionnels- assistaient eux aussi à la projection du long métrage.
L'équipe du film devait ensuite y donner une conférence de presse, avec notamment le réalisateur, Gérard Depardieu, Jacqueline Bisset et le producteur Vincent Maraval.
Tous les Français, et les Espagnols, devaient pouvoir découvrir le film dès minuit en l'achetant sur internet en Video à la Demande (VàD). Il devrait ensuite sortir sur différents supports dans les autres pays d'Europe puis cet été aux États-Unis.
jfg-dom-pjl/ai