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Libye: violents affrontements entre groupes armés à Benghazi (AFP)

Libye: violents affrontements entre groupes armés à Benghazi (AFP)

Des affrontements ont éclaté vendredi à Benghazi entre des groupes islamistes et une force conduite par un ex-général à la retraite qui dit avoir lancé une opération pour "purger" la deuxième ville de Libye des "groupes terroristes", selon un correspondant de l'AFP.

Des forces de l'armée de l'air ont rejoint le groupe de Khalifa Haftar, un ancien commandant de la rébellion ayant renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et ont bombardé une caserne occupée par la "Brigade 17-Février", une milice islamiste, selon des témoins.

Cette milice ripostait par des tirs de canons anti-aériens, selon la même source.

Des affrontements violents opposaient aussi les deux groupes autour de sites occupés par les milices islamistes dans la région de Sidi Fradj, dans le sud de la ville, selon un correspondant de l'AFP.

Le groupe de Haftar se fait lui-même appeler "l'armée nationale" et affirme "conduire une opération de grande envergure pour purger Benghazi (est) des groupes terroristes", a indiqué un porte-parole de cette force, Mohamed al-Hijazi, à une chaîne partisane, Libya Awalan.

Le chef d'état-major de l'armée libyenne, Abdessalem Jadallah, a démenti toutefois toute implication de l'armée régulière dans les affrontements de Benghazi.

Dans une déclaration à la télévision nationale, M. Jadallah a appelé "l'armée et les révolutionnaires à s'opposer à tout groupe armé qui tente de contrôler Benghazi par la force des armes".

Pour dénoncer les assassinats et les attaques contre l'armée dans l'est libyen, plusieurs militaires ont rejoint la force de Khalifa Haftar.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, Benghazi est le théâtre d'attaques et d'assassinats quasi-quotidiens visant l'armée et la police.

Ces attaques qui ne sont pas revendiquées sont attribuées à des groupes d'islamistes radicaux lourdement armés et qui pilulent dans l'est libyen.

bra-ila/feb

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