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L'UE juge les critiques de Poutine "infondées" sur le gaz

L'UE juge les critiques de Poutine "infondées" sur le gaz

L'Union européenne a jugé jeudi "infondées" les dernières critiques du président russe Vladimir Poutine, qui l'a accusée de ne lui avoir fourni aucune "proposition concrète" concernant les paiements de l'Ukraine pour les livraisons de gaz.

"Nous espérons que la Commission européenne participera plus activement au dialogue pour arriver à des solutions spécifiques et équitables qui aideront à stabiliser l'économie de l'Ukraine", a indiqué M. Poutine dans une lettre adressée à plusieurs dirigeants européens, comme lorsqu'il avait menacé de couper les fournitures début avril.

Depuis, des rencontres trilatérales entre l'UE, la Russie et l'Ukraine ont été organisées à différents niveaux, y compris ministériel, a rappelé la porte-parole de la Commission, Pia Ahrenkilde-Hansen. "Des progrès ont été faits, et la Russie et l'Ukraine doivent progresser sur cette base, notamment concernant la définition des prix du gaz", a-t-elle dit.

Elle a rappelé que le commissaire européen à l'Energie, Gunther Oettinger, et le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, devaient se rencontrer lundi prochain à Berlin pour décider d'une nouvelle rencontre tripartite sur la sécurité de l'approvisionnement de l'UE et de l'Ukraine.

"La critique est donc infondée", a affirmé Mme Ahrenkilde-Hansen. Elle a indiqué que l'UE allait répondre de "façon commune", comme elle l'avait fait par la voix du président de la Commission, José Manuel Barroso, après le premier courrier.

Elle a souligné que M. Barroso avait salué mardi la déclaration du Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk à Bruxelles, qui avait assuré que Kiev était prêt à payer ses arriérés avant la fin du mois. M. Iatseniouk avait mis une condition: que Moscou revienne au prix précédent de 268 dollars pour 1.000 mètres cube, au lieu du montant de 485 dollars décidé après l'arrivée au pouvoir des nouvelles autorités pro-européennes.

La porte-parole a aussi indiqué que lors de la réunion ministérielle du 2 mai à Varsovie, il avait "été confirmé par toutes les parties qu'aussi longtemps que les discussions trilatérales se poursuivaient, les flux de gaz ne seraient pas interrompus".

jlb/cel/rhl

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