Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

France: le déficit commercial s'est creusé à 4,9 mds EUR en mars

France: le déficit commercial s'est creusé à 4,9 mds EUR en mars

Le déficit commercial de la France s'est creusé en mars, atteignant 4,9 milliards d'euros, alors qu'il était revenu à 3,8 milliards en février, ont annoncé mardi les Douanes.

Cette augmentation du solde déficitaire des échanges de biens de la France avec le reste du monde est dû à un rebond des importations, notamment du fait d'une reprise des achats énergétiques et d'une poussée exceptionnelle des approvisionnements de l'industrie pharmaceutique, selon un communiqué.

Le déficit cumulé des 12 mois achevés fin mars atteint 59,6 milliards, indiquent les Douanes en rappelant que celui de l'année 2013 atteignait 60,8 milliards d'euros, contre 67,4 milliards d'euros en 2012. L'année 2011 avait constitué un record historique avec un déficit de 74,47 milliards d'euros.

Les exportations n'ont que faiblement progressé en mars, à 36,4 milliards d'euros contre 36,2 milliards en février. Les importations se sont élevées à 41,3 milliards, contre 39,9 milliards en février.

Les ventes de produits pétroliers raffinés, de métaux, de véhicules automobiles, de machines industrielles et de matériel de guerre ont été "plus fermes" qu'en février. Les expéditions de bijoux, d'oeuvres d'art et documentations techniques industrielles sont "ponctuellement élevées".

"En revanche, les livraisons de produits agricoles (céréales) continuent de se replier".

Les importations énergétiques ont rebondi à la faveur d'une reprise partielle pour les hydrocarbures naturels, dans un contexte d'activité de raffinage encore réduite et d'un achat exceptionnel de houille, selon les Douanes, tandis que les achats de produits raffinés ont accentué leur repli.

Les Douanes constatent une "poussée considérable" des approvisionnements pharmaceutiques "du fait d'une importation massive de principes actifs autrichiens".

"Les hausses pour les automobiles, l'industrie navale, la téléphonie, les produits métalliques et les équipements industriels sont par ailleurs significatives et font plus que compenser le net repli des acquisitions de l'industrie aéronautique", explique le communiqué.

uh/fga/thm

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.