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10 choses à savoir sur la coupe Stanley pour avoir l'air de s'y connaître

10 choses à savoir sur la coupe Stanley pour avoir l'air de s'y connaître
Chicago Blackhawks right wing Patrick Kane (88) holds up the Stanley Cup Trophy during a rally in Grant Park for the NHL Stanley Cup hockey champions Friday, June 28, 2013, in Chicago. (AP Photo/Nam Y. Huh)
ASSOCIATED PRESS
Chicago Blackhawks right wing Patrick Kane (88) holds up the Stanley Cup Trophy during a rally in Grant Park for the NHL Stanley Cup hockey champions Friday, June 28, 2013, in Chicago. (AP Photo/Nam Y. Huh)

Elle part en tournée tous les ans, est accompagnée en permanence de son « gardien » et peut servir à l'occasion de chope de bière. À l'approche du deuxième tour des séries éliminatoires entre le Canadien de Montréal et les Bruins de Boston, jeudi, voici 10 faits surprenants ou moins connus sur la coupe Stanley, Saint-Graal des équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Un texte de Laurence Niosi et de Laurent Therrien

1. Une coupe d'origine anglaise, acquise pour 50 $

La coupe à été conçue à Sheffield, en Angleterre, à la fin des années 1800. Elle a été acquise pour moins de 50 $ en 1892 par Lord Stanley of Preston, gouverneur général du Canada. Appelée à l'origine Dominion Challenge Cup (coupe du challenge du Dominion), elle prend bientôt le nom de son donateur. Photo : Bibliothèques et Archives Canada

2. Pas juste 1 coupe, mais 3

Contrairement à d'autres sports, la LNH ne refait pas une coupe tous les ans. Le trophée original a été retiré en 1969 et conservé au Temple de la renommée du hockey à Toronto. Le trophée actuel a été créé dans les années 1960 et est décerné tous les ans à l'équipe gagnante. Une troisième réplique est exposée au Temple de la renommée quand celle appartenant à l'équipe gagnante part en tournée.

3. 35 livres, un poids sous surveillance

La coupe Stanley pèse près de 35 livres et mesure 36 pouces (90 cm) de haut. Des anneaux d'argent sont ajoutés au fils des ans avec les noms des gagnants. Mais pour que la coupe ne devienne pas trop lourde, un anneau est retiré tous les 13 ans, soit le temps pour remplir un anneau au complet. Photo : AP / Julie Jacobson

4. Elle fait aussi chope de bière

On permet aux joueurs de boire de la bière dans la coupe, d'y manger de la crème glacée ou encore du maïs éclaté, entre autres. On a aussi permis à un joueur d'apporter la coupe avec lui à la pêche et d'y déposer ses prises. Les motocyclistes ont même le droit de l'attacher à leur bolide! Photo : AP / Nam Y. Huh

5. 2 tentatives de vol... par des Montréalais

Deux fois, des partisans ont tenté de voler la coupe. La première en 1962, pendant les séries éliminatoires à Chicago. Un partisan du Canadien a essayé de rapporter la Coupe à Montréal. Puis, en 1978, des étudiants de l'Université McGill ont tenté de s'emparer de la coupe exposée au Temple de la renommée du hockey, à Toronto, et de la ramener à Montréal. Chaque fois, les policiers ont arrêté les cambrioleurs. Photo : CP / Nathan Denette

6. La coupe a son gardien

L'Ontarien Phil Pritchard (à droite sur la photo) est le « gardien » de la coupe depuis 1988. Il remet le trophée en juin à l'équipe gagnante, puis se promène une bonne partie de l'année aux États-Unis, au Canada et en Europe avec la coupe. « C'est devenu une nécessité de promouvoir le meilleur sport du monde avec la meilleure coupe du monde en aillant quelqu'un du Temple de la renommée qui l'accompagne en tout temps », raconte M. Pritchard. Photo : Temple de la renommée du hockey

7. Une visite aux soldats

En 2007 et 2008, la coupe a même fait le voyage jusqu'en Afghanistan, où les soldats canadiens ont pu l'admirer. Photo : CP / Ryan Remiorz

8. Et une autre à Paris, qui aurait pu mal tourner

En 2010, le gardien de but des Blackhawks Christobal Huet (photo) a présenté la coupe à Paris. Mais à l'aéroport, des employés d'Air France ont d'abord refusé de la transporter à bord de l'avion. Il a fallu que deux amateurs de hockey du Minnesota la voient par hasard et la prennent en photo pour faire changer les agents d'avis. « C'est un moment difficile qui s'est transformé en un très beau moment », se souvient Phil Pritchard. Photo : AP / Nam Y. Huh

9. Gravée par une Montréalaise

En septembre, quand la tournée des joueurs s'achève, la coupe est transportée à Montréal, où l'on grave le nom des vainqueurs. L'exercice prend plusieurs semaines. Depuis 1892, seulement quatre personnes ont fait ce travail. La Montréalaise Louise St-Jacques en est responsable depuis 21 ans. Photo : AP / Charles Rex Arbogast

10. Henri Richard, 11 fois sur la coupe

Le Canadien de Montréal a remporté la Coupe Stanley 24 fois, un record dans la LNH. Avec son nom gravé 11 fois sur le trophée, Henri Richard est le plus grand champion individuel de l'histoire de la LNH. Jean Béliveau, également du Canadien, l'a gagné 17 fois (10 en tant que joueur et 7 comme membre de la direction). Photo : AP

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