Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le port du Pirée attire six acheteurs potentiels, dont Cosco

Le port du Pirée attire six acheteurs potentiels, dont Cosco

Six sociétés, dont le géant chinois Cosco, ont exprimé leur intérêt pour le rachat de 67% du capital social de l'organisme public du port du Pirée (Olp), a annoncé lundi l'Agence de privatisation grecque (Hraf).

Outre le géant chinois du fret maritime LLC Cosco, figurent sur la liste la société néerlandaise APM Terminals B.V., l'américaine Cartesian Capital Group, la Philippine International Container Terminal Services, l'américaine Ports America Group Holdings et Utilico Emerging Markets, enregistrée aux Bermudes.

"Les conseillers de HRaf vont prochainement évaluer les offres des candidats et se prononcer sur ceux qui remplissent les critères de participation à la seconde phase de la procédure", a indiqué un bref communiqué de l'Agence.

Cosco avait commencé à investir au Pirée depuis 2008 et possède actuellement deux terminaux de marchandises.

La vente de 67% du port du Pirée, actuellement détenu à 74% par l'Etat grec, s'inscrit dans le cadre du plan de cession au privé d'une dizaine de ports dont celui de Thessalonique, deuxième ville grecque située dans le nord du pays.

Les dockers avaient observé de nombreuses grèves ces derniers mois pour protester contre la privatisation de l'Olp, qui gère l'un des plus grands ports de la Méditerranée.

Outre la cession des ports, le plan de privatisations adopté par la Grèce en échange des prêts reçus par ses créanciers, l'UE, BCE et le FMI, depuis l'éclosion de la crise en 2010, comprend la principale raffinerie de pétrole du pays HELPE, des dizaines de terrains et biens immobiliers, l'autoroute Egnatia (nord), des aéroports dont l'ancien aéroport d'Athènes, la Poste et les chemins de fer.

La Grèce est sous la pression constante de la troïka pour faire avancer les privatisations qui ont pris d'importants retards et sont censées apporter au pays endetté 9,5 milliards d'euros d'ici à 2016.

Pour 2014, la Grèce s'est fixé un objectif de privatisation de 3,5 milliards d'euros.

hec/od/sym

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.