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Nouvelle manifestation contre les calèches de Central Park

Nouvelle manifestation contre les calèches de Central Park

Les opposants aux calèches de Central Park ont à nouveau manifesté jeudi à New York pour demander leur interdiction, après la chute d'un cheval sur un trottoir.

"Calèches = cruauté envers les animaux", "Tué au travail" pouvait-on lire sur les pancartes d'une trentaine de manifestants réunis en bordure du célèbre parc new-yorkais, à l'endroit même où les calèches attendent en général les touristes.

"Peu importe la raison pour laquelle il est tombé, au milieu de la 59e rue, c'est inadmissible", a déclaré Allie Feldman, directrice de NY Class, un groupe de défense des animaux se battant pour cette interdiction promise par le maire de New York Bill de Blasio.

Une touriste a raconté au groupe de défense des animaux PETA, qui participait à la manifestation, que le cheval avait paniqué après avoir été frôlé par un bus en fin d'après-midi mercredi.

Selon Christina Hansen, porte-parole de l'Association des calèches (Horse and carriage Association), qui a insisté sur le fait que le cheval allait bien, "il n'y avait pas de bus, pas de panique". Elle a expliqué sa chute par une roue arrière de sa calèche se prenant dans la roue d'une autre calèche.

"C'était un incident mineur", a-t-elle ajouté. "C'est très choquant pour les gens de voir le cheval à terre, mais cela a duré deux trois minutes, le temps qu'on l'aide à se redresser en toute sécurité. J'étais sur place".

La guerre entre les opposants aux calèches et les cochers de Central Park dure depuis des mois.

Durant sa campagne, le maire démocrate Bill de Blasio, entré en fonctions en janvier, s'était en effet engagé à mettre fin au plus tôt à cette attraction centenaire très prisée des touristes, évoquant un traitement "inhumain".

Mercredi, l'ancien président français Nicolas Sarkozy est venu faire deux tours en calèche avec sa femme Carla Bruni et leur fille de 2 ans et demi, Giulia. "Un le matin, un l'après-midi", a déclaré à l'AFP Christina Hansen. "Parce que leur fille aimait tellement ça".

bd/mdm

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