Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par les tensions en Ukraine

Le pétrole ouvre en hausse à New York, aidé par les tensions en Ukraine

Le pétrole a débuté la séance en hausse à New York jeudi, la montée des tensions en Ukraine reléguant au second plan des indicateurs mitigés et une montée des stocks de brut à un niveau record aux Etats-Unis.

Vers 13H00 GMT, le baril de référence (WTI) pour livraison en juin gagnait 64 cents à 102,08 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les cours du brut "s'élèvent avec la montée en puissance des craintes géopolitiques avec la Russie", remarquait Matt Smith de Schneider Electric.

L'Ukraine a en effet lancé un assaut meurtrier contre les séparatistes à Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'Est, aussitôt dénoncé par Vladimir Poutine comme "un crime" qui aura des conséquences. L'armée russe a dans la foulée engagé de nouvelles manoeuvres à la frontière avec l'Ukraine.

Comme environ 30% des importations de gaz et de pétrole européennes proviennent de la Russie, le marché européen de l'énergie est sensible à tout risque de perturbation de l'approvisionnement.

Les investisseurs digéraient par ailleurs des données contrastées sur l'économie américaine.

Sur le front de l'emploi, secteur particulièrement observé par les acteurs du marché, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus fortement que prévu la semaine dernière.

Mais, côté positif, les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont également augmenté plus que prévu en mars, selon les chiffres du département du Commerce.

La hausse des cours devrait toutefois rester limitée ce jeudi "par la montée des réserves de brut à un niveau record", selon Bart Melek de TD Securities.

Le département américain de l'Energie (DoE) a en effet annoncé mercredi que les stocks d'or noir dans le pays, alimentés par une production au plus haut depuis 1988, avaient grimpé la semaine dernière à 397,7 millions de barils.

Il s'agit de leur plus haut niveau depuis que le DoE publie des données hebdomadaires, à partir de 1982, et depuis 1931 sur la base de données mensuelles.

jum/sl/bdx

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.